Aujourd’hui24 événements

Interview : le groupe Temples en tournée pour l’album Exotico

Interview : le groupe Temples en tournée pour l’album Exotico

Temples Temples de retour au Grand Mix Style : Musique Date de l’événement : 20/09/2023

Site Web

Le groupe Temples semble faire partie des meubles dans la scène indé psyché française et ce depuis leur arrivée. Référence évidente, ils sont pourtant plus méconnus qu'il n'y paraît. Pour preuve Exotico sorti en 2023, bien plus subtil que ce qu'une partie de la presse spécialisée a bien voulu explorer. Un album profond qui méritait d'être présenté correctement sur scène. Une aubaine puisque le groupe se fend de plusieurs dates en France, passant par Paris mais aussi Rouen ou Angers, avant de faire escale au Grand Mix. L'occasion de les interroger sur leur retour après une tournée interrompue brusquement en 2020. On a retrouvé le groupe Temples dans l'après-midi après les balances pour en savoir un peu plus sur leur retour sur scène.

temples logo

Entretien avec le groupe Temples avant leur concert au Grand Mix

LillelaNuit : À propos de l’album Exotico, c’est la première fois que vous travailliez avec un producteur [ndlr : Sean Lennon]. Les trois premiers albums étaient enregistrés par vos soins, c’est un gros changement. Pourquoi maintenant ?

Thomas Warmsley : Je pense que tu cherches toujours des moyens de progresser et de faire avancer ce que tu fais sur un plan créatif. C’étaient les circonstances au moins autant qu’autre chose. On a rencontré Sean lors d’un festival en octobre 2019 et on a passé du temps avec lui en Californie. C’était le festival Desert Daze. Vous savez, vous parlez à quelqu’un et vous savez immédiatement que c’est quelqu’un dont les connaissances sont si vastes… Avant même d’en discuter ensemble, tout le monde a pensé dans son coin "oh ça serait génial de travailler avec lui, de faire un album entier avec lui". Et il a produit Paraphernalia.

Thomas : C’était un one-shot pendant la pandémie, et nous avons adoré sa créativité et sa manière de diriger. Avec un album on obtient toutes les nuances de sons et on peut s’attarder davantage sur les détails, et c’était vraiment fantastique avec lui. C’est juste dommage qu’il ait fallu tant de temps pour aller dans son studio pour finir l’album, parce que nous voulions le faire correctement, dans un studio à l’ancienne.
LillelaNuit : Avec tout le monde présent.
Thomas : Oui, en jouant ensemble, c’est là que les idées vont et viennent entre nous. On ne pouvait vraiment pas faire l’album sans cela. Donc oui, ça valait la peine d’attendre.

Temples

Temples avant leur concert au Grand Mix - © Alan Van Brackel

Est-ce que Sean avait des idées précises sur la manière dont il imaginait votre son ?

Rens Ottink : Je pense que nous avons vraiment travaillé ensemble sur cet album, il n’imposait pas ses idées. On a essayé ce qu’il proposait, certaines idées ont très bien fonctionné, d’autres bien sûr pas, mais c’était très bien de les essayer pour voir si elles étaient bonnes ou pas. Il n’a pas insisté plus que cela et il avait beaucoup de bonnes idées. Au final on a utilisé beaucoup d’idées, ça sonne Temples évidemment mais avec son influence.
Thomas : C’est incroyable la différence que ça fait d’avoir quelqu’un comme arbitre, car nous avons tous tellement d’idées musicales… Le simple fait d’avoir cette présence extérieure et d’être capable d’aider à organiser tout ça était un défi en soi. Et tu vois, je trouve ça étrange, ça finit par faire un meilleur album dans l’ensemble, je suppose que ça suit une certaine logique. Donc effectivement, je pense que c’était le bon moment pour faire ça, pour voir quel serait le résultat d’une expérience totalement nouvelle.

"C’est incroyable la différence que ça fait d’avoir quelqu’un comme arbitre, car nous avons tous tellement d’idées musicales…"

Thomas, Temples

On a clairement senti une évolution dans votre musique, dans le son, et on s’est fait la réflexion en parallèle. L’impression d’une portée plus grande, d’une expansion comme celle d’un univers : tu vois une planète et puis finalement tu vois le panorama complet. Avec le titre on s’attend à quelque chose d’estival et là on tombe face à Liquid Air, et c’est un peu comme entrer dans le TARDIS [ndlr : dans Doctor Who, c’est plus grand que ça en a l’air], ou en sortir, une ouverture avec ce son phénoménal qui capte l’attention.

Thomas : C’est si facile d’ouvrir un album, on l’a déjà vu dans le passé. Tu prends la grande chanson de l’album et tu le commences avec elle. Et cette fois on souhaitait qu’il y ait un certain parcours. C’est comme le big bang du début, on est heureux d’avoir pu tracer une histoire plutôt qu’une simple playlist sur le vinyle.

Oui, on a senti qu’il y avait toute une structure derrière et que l’album était construit d’une certaine manière, avec les chansons placées dans un ordre défini.

Rens : C’est comme un voyage sur une île, et c’est comme ça que tout s’est mis en place.
LLN : Comment l’avez-vous défini ?
Thomas : Ca fait partie des choses qui se sont développées à la moitié de l'enregistrement de l'album. Tu sais, tu remarques une tendance via des thèmes et puis, les chansons semblent avoir leur place sur l'album. Après, entre nous tous, c’était assez simple à séquencer et d’avoir aussi ces pistes instrumentales entre les deux.
LLN : Oui, c'est aussi la première fois qu'il a des instrumentaux.
Thomas : Oui. Et nous ne voulions rien laisser de côté. Je veux dire, seize pistes semblent assez intimidantes pour un auditeur, mais ce n'est vraiment pas seize pistes, tu vois, ce sont de petites sections qui traversent l'album. J’ai juste l’impression que ça s’aligne vraiment tout seul, et il y a vraiment une chronologie. C’est une sorte d’entrée en gare et puis tu as comme une impression de matinée et après l’album évolue vers le dernier tiers, plus comme une impression d’être la nuit.

"C’est une sorte d’entrée en gare et puis tu as comme une impression de matinée et après l’album évolue vers le dernier tiers, plus comme une impression d’être la nuit."

Thomas, Temples

Plus calme, oui. C’est votre maison de disques je crois qui avait décrit l’album comme une collection de cartes postales de… quelque part…

Thomas : Oui, du futur.
LLN : C’est un peu voyager sans voyager, le processus plus que l’arrivée. Je ne sais pas si c’était l’idée mais c’est ce qu’on dit sur le voyage, ce n’est pas tant la destination qui compte que le chemin.
Rens : Oui, clairement ce n’est pas la destination.
Thomas : Ce thème est clairement ressorti. Je pense que c’est au moment de travailler avec Sean que l’on s’est rendu compte que beaucoup de paroles, et même la musique évoquent le voyage et les déplacements, que ce soit au sens propre ou au sens figuré. C’est vraiment un thème présent dans l’album. Et puis on s’en inspire, avec les visuels et tout le reste, qui se sont nourris de ce que les chansons sont devenues.

 

Pochette de l'album Exotico de Temples

L'image comme partie intégrante du projet musical

Vous évoquiez l’aspect visuel de l’album et on constate que depuis le début la pochette et tout ce qu’il y a autour font partie intégrante du projet. Ce n’est pas juste "ok on a mis une belle photo de nous sur l’album".

Thomas : Oui (il rit).
LLN : Certains artistes le font et c’est ok, mais là on sent plus une forme de continuité. Comment vous procédez ?
Thomas : Les visuels sont de Tom Furse, qui faisait partie de The Horrors auparavant. C’est le bon équilibre entre quelque chose de nostalgique et une oeuvre numérique qui utilise l’intelligence artificielle pour extrapoler l’image. C’est un mélange entre nostalgie, numérique et futurisme, ce qui correspond bien à la thématique. Mais à première vue cela ressemble à une carte postale ou à une vieille image cachée dans une autre. Là encore c’est une histoire de circonstances. Pour l’album précédent nous étions sur la pochette, celui d’avant non, celui d’encore avant oui.
LLN : Sur le prochain oui alors.
Thomas : Oui, on va continuer comme ça (tout le monde rit).

Pochette de l'album Hot Motion, sorti en 2019

Alors vous lui demandez quelque chose de précis ou c’est plus l’impression qu’il s’en fait ?

Thomas : Plutôt, oui, il avait entendu certains des morceaux qui l’ont inspiré, et il a eu beaucoup d’idées à partir de là.
Rens : Oui, plein d’idées.
Thomas : Et il a envoyé un dossier dément plein de ses premières idées. J’adorerais y jeter un oeil à nouveau.
Rens : Oui, il y avait plein de trucs sympas dedans.
Thomas : Et on est partis de là, ça semble pouvoir passer inaperçu, on a aimé son aspect authentique. Plutôt que d’avoir une peinture psychédélique à la Bosch ou quelque chose comme ça. C'est plutôt discret et authentique.

En ce moment vous n'utilisez pas pour vos concerts d’arrière-plan, mais vous l’avez fait pour un concert promotionnel à Paris en avril dernier...

Rens : On le fait parfois, oui, mais en festival avec un grand écran. Sur les grandes scènes, on a l’artwork derrière nous.
Thomas : À certaines occasions, oui, s’il y a un écran numérique disponible. Dans les festivals, tu dois avoir une sorte de carte de visite quand tu joues sur une scène de cette taille. Mais pour ces concerts, nous l’avons condensée en palmiers.
LLN : Les palmiers, c'est cool, de toute façon.
Rens : C'est comme si nous étions sur l'île. C'est là derrière nous.
Thomas : Les destinations suprêmes ont toujours des palmiers.
Rens : Qui ne veut pas être entouré de palmiers ?
Thomas : C'est relaxant. Paisible.

"Il y a comme un voyage dans le temps qui s’opère, je pense de la meilleure manière possible. Et je pense aussi que c’est en live que ça transparaît le mieux, c’est là que nous sentons que nous pouvons vraiment être créatifs et à chaque fois que nous jouons."

Thomas, Temples

Le plaisir du live, et de la rencontre avec le public

À l’heure actuelle, comment vous définiriez-vous pour un public qui ne serait pas trop familier de vos disques ?

Thomas : C'est une question délicate. Je pense qu’à certains moments on nous range dans la case groupe psychédélique alors que je pense qu’on a tellement d’influences différentes que c’est plus une expérience en Technicolor. On espère être aussi futuristes que nostalgiques des grandes époques passées, et aussi contemporains que d’autres groupes d’aujourd’hui. Il y a comme un voyage dans le temps qui s’opère, je pense de la meilleure manière possible. Et je pense aussi que c’est en live que ça transparaît le mieux, c’est là que nous sentons que nous pouvons vraiment être créatifs et à chaque fois que nous jouons, ce n’est pas appuyer sur "play" et faire la même chose. Chaque concert est autonome et la musique devient quelque chose de différent, c’est une part essentielle du live. Quand ça arrive, on a le sentiment que quelque chose ne va pas. On est partisans d’une expérience différente à chaque fois.
Rens : Oui, nous vous emmenons, nous emmenons le public dans un voyage dans le temps en live, oui. Et sur l'album aussi.

Vous sentez-vous plus un groupe de studio ou de live maintenant ?

Thomas : Cela fait pas mal d’années maintenant, mais nous avons vraiment dû grandir pour devenir un groupe de scène car nous avons commencé en tant que groupe de studio. Mais je pense qu'aujourd'hui plus que jamais, nous adorons jouer sur scène et en faire quelque chose de spécial.
LLN : Vous vous amusez vraiment maintenant ? Parce qu'au début, on avait parfois l'impression que vous n'étiez pas très à l'aise.
Thomas : Absolument, oui. Nous étions jeunes, nous étions timides. Et maintenant, on apprend tellement en jouant et en faisant des disques. Et oui, on a l'impression que maintenant, et avec Exotico, on est au sommet, par rapport à ce qu’on a pu faire avant. Et encore plus à venir bien sûr. On a l’impression d’être à un moment-clé pour ce qui est du live.
LLN : Oh, donc vous vous amusez vraiment.
Rens : Tout à fait, oui.
Thomas : Absolument.
Rens : Oui, c'est aussi une grande expérience pour nous. Et surtout quand on voit que ça se traduit dans le public et ce qu'on reçoit en retour, on se dit que l'on travaille tous ensemble. Oui, c'est fou comme ça marche. Tout n’est qu’énergie et c'est incroyable.
LLN : C'est ce qui est génial dans la musique live. Et c'est ce que certaines personnes ne comprennent pas, parce qu'elles se disent : pourquoi aller à un concert ? Je peux écouter le disque ou regarder l'émission à la télé.
Rens : Oui, ce n'est pas pareil.
LLN : Mais c'est juste le sentiment que ça procure.
Rens : Et ce qui est amusant, c'est que lorsque tu joues en direct, tu as un retour immédiat. Quand tu vends un disque, tu n’as aucune idée de la réaction des gens.

"Quand on parvient à jouer en France et notamment en région, avec plus de concerts en région, c’est génial. Les retours sont incroyables."

Thomas, Temples

J'ai vu que vous faisiez pas mal de dates sans day off, je crois que vous avez fait cinq concerts d'affilée.

Rens : Oui, c'est le cinquième.
LLN : Ce n'est pas trop fatigant pour vous ? Parce qu'il faut voyager entre les concerts. La plupart des groupes ne font pas autant de concerts d'une seule traite.
Rens : Personnellement, ça va, parce qu’on est habitué à jouer, chacun est à l’aise derrière son instrument. On sait ce qu’on a à faire, et puis il y a une bonne part de technique. Je me sens bien mais je pense que si je devais chanter tous les soirs, ma voix serait probablement déjà super fatiguée. En ce qui concerne James, c’est peut-être difficile pour sa voix.
Thomas : Tu chantes chaque soir (ndlr : il fait les chœurs).
Rens : C'est ce qu'il veut.
Thomas : Toi, tu chantes moins que lui.
LLN : Vous n'avez pas d'ampoules.
Rens : Si, au début, mais maintenant c'est bon.
LLN : Et donc, Tom, tu as aussi ton petit moment où tu chantes. Est-ce que ça va ?
Thomas : Oui, c’est la première fois que je chante tout seul, ça rend les choses un peu différentes. Mais encore une fois, chaque soir est différent, alors pour moi c'est soit un bon cadeau, soit un très bon cadeau, mais c'est juste amusant. Vous savez, nous sommes tellement heureux de jouer et de tourner à nouveau après trois ans et demi de pause. Donc quatre ou cinq concerts d'affilée * en ce moment *, c'est sympa.
LLN : C'est une bénédiction.
Thomas : C'est génial. Quand on parvient à jouer en France et notamment en région, avec plus de concerts en région, c’est génial. Les retours sont incroyables.

On l’apprécie car depuis le Covid, beaucoup de groupes ne vont plus qu’à Paris. C’est dommage car il est parfois plus compliqué de voyager, pour plein de raisons. On a été agréablement surpris de voir autant de dates partout.

Rens : On veut que les gens en région puissent nous voir aussi.
LLN : Oui, parce que pour certaines personnes, c'était sans doute même la première fois, honnêtement. Tout le monde ne va pas se déplacer à Paris ou à Londres. Et ça a fait plaisir à tout le monde de vous voir là, avec un nouvel album, après une période très difficile pour beaucoup de musiciens.
Thomas : Avec le Brexit et la pandémie, oui, l'industrie est en quelque sorte à genoux au Royaume-Uni. Et oui, ce qui était difficile avant l'est deux fois plus maintenant en ce qui concerne les tournées. De plus en plus d’artistes annulent des tournées, et ils ont raison. Que ce soit la vente des billets ou le coût en général, c'est de la folie, donc, oui, on se sent très chanceux de pouvoir le faire. Je suis sûr qu'on viendrait ici en vélo si ça devait être le seul moyen de tourner.
LLN : C'est très bien. C'est noté. On le publiera, et on vous le rappellera si besoin.
Thomas : Des vélos électriques.
Rens : Oui, seulement des vélos électriques. Des tandems, par deux ou quatre. Un tandem à quatre places, et c'est parti !

Temples

On a prêté attention à un élément assez marrant… L’une de vos chansons s’appelle Cicada et en français c’est…

Thomas : (en français) La Cigale !
LLN : Oui, on vous a booké là à Paris et on dirait presque que ça a été fait exprès.
Rens : On voulait jouer là alors on a écrit une chanson avec ce titre.
Thomas : On a joué dans le sud de la France en 2013, je ne sais plus où c’était… Pas loin de Marseille ou Lyon, il faisait si chaud. On a joué dehors, pour un festival. [ndlr : probablement le Midi Festival à Hyères-les-Palmiers fin juillet 2013] Et je me souviens que c’est la première fois qu’on a entendu des cigales.
LLN : Oh mais bien sûr, il n’y en a pas au Royaume-Uni !
Thomas : Voilà, et je me souviens être allé voir ce que ça signifiait, "la cigale", "cicada".
LLN : "Cicada" sonne tellement psyché, comme un mot inventé. Et après la Cigale…Maintenant, vous devez écrire une chanson appelée Le Grand Mix.
Rens : Sur le prochain album.
Thomas : Il y a de vraies cigales au début de la chanson d’ailleurs. Le bruit que vous entendez au démarrage, c’est un enregistrement dans un champ. C’est la première fois qu’on a des insectes sur un enregistrement.
LLN : Après les chiens. [on avait d’ailleurs échangé sur cette légence urbaine, ou actuelle, lors de notre interview avec Temples en 2017].

Concernant la setlist, elle semble assez fixe à l’heure actuelle. Vous acceptez les demandes particulières ?

Thomas : Je fais semblant. Et puis je joue simplement la chanson inscrite sur la setlist ! On a pas mal expérimenté jusqu’au mois de juin, et puis on est partis en tournée aux États-Unis et on s’est retrouvés avec une bonne setlist. On a quand même ajouté Golden Throne à Paris. Comme au bon vieux temps.
LLN : Vous avez improvisé ? Parce qu’elle n’était pas sur la setlist.
Rens : Oui, plutôt, on s’est dit "allez, faisons-le".
LLN : C’était sympa, les gens l’ont reçue comme un cadeau. Bien joué.
Thomas : Oui, c’était une chanson supplémentaire et cela faisait longtemps qu’on ne l’avait pas jouée. C’est toujours tentant de jouer plus longtemps mais tu vois, même si certaines personnes veulent entendre plus de titres, il y a une durée optimale pour un concert… On n’a pas envie que les gens commencent à s’ennuyer abominablement. Si un groupe que j’adore jouait pendant vraiment trop longtemps, je pense que j’irais faire un tour, prendre une glace ou autre, faire une pause de dix minutes avant de revenir.
Rens : Et vérifier s’ils jouent encore.

Poster de la tournée 2023 de Temples

Une dernière question pour la route. On aime beaucoup les affiches des concerts [qu’on trouve au merch], qui les a conçues ?

Thomas : Je pense que c’est James Greenway, il faudrait que je vérifie. Un ami artiste. Et c’est vraiment sympa d’avoir un poster sur mesure pour la tournée. Tu mets les dates sur un visuel autre que celui de l’album.
LLN : Ca le rend plus intéressant, plus que le joli portrait ou la pochette.
Rens : Ca fait de la tournée un objet à part entière du début à la fin. C’est encore un voyage.
LLN : Tout, y compris le merch, est vraiment agréable à l’oeil. Vous donnez votre avis sur le merchandising ?
Thomas : Pour tout ce qui est artistique oui, James a par exemple choisi le t-shirt rose que nous avons en ce moment. Tout est fait avec notre accord.

Retrouvez ENCORE Temples en concert prochainement

Temples est encore en tournée et sera à Grenoble le 3 octobre, à Clermont-Ferrand le 4 octobre et à Strasbourg le 5 octobre 2023.

Interview : Sandrine Lilsan et Alan Van Brackel
Photos : Alan Van Brackel

Revenir au Mag Interviews
À lire aussi
228 queries in 0,208 seconds.