The Lemon Twigs, le jeune duo américain s'est lancé dans une tournée des festivals l’été dernier pour présenter son nouvel album “Go To School”. Ce deuxième opus raconte la déchirante histoire de Shane, un chimpanzé élevé comme un petit garçon et rencontrant les obstacles de la vie parmi les êtres humains. Les frères Brian et Michael D’Addario sont de retour pour une série de dates en France et notamment le 1er mars à l’Aéronef de Lille. Sur la route entre Londres et Lille, ils ont rapidement répondu à nos questions.
Beaucoup d’albums aujourd’hui ne sont pas forcément écouter comme des tout, on peut écouter les chansons séparément sans forcément trouver de liens entre elles, votre dernier album “Go To School” se présente comme une histoire complète, une sorte de comédie musicale ? Pourquoi avez-vous choisi ce format ?
On avait des chansons pour une comédie musicale et on s’est dit que si on ne les utilisait pas maintenant, on ne le ferait jamais.
La pochette de l'album "Go To School" de The Lemon Twigs a été réalisée par Evan Laffer.
Vous avez enregistré cet album chez vous, entouré de votre famille, et vous avez tout fait vous-même, c’est ça ?
On a enregistré une partie de l'album quand on est rentrés chez nous quelques jours entre deux tournées. On en avait beaucoup discuté quand on était sur la route et on était donc totalement prêts à enregistrer à la fin de la tournée « Do Hollywood ».
C’est un gros album de 16 titres. Vous aviez beaucoup de morceaux ?
On avait beaucoup de chansons qui n’avaient rien à voir avec le concept.
The Lemon Twigs au Main Square Festival 2017 © TomA
Vous évoquez le harcèlement dans cet album, ce n’est pas un sujet facile, qui est malheureusement beaucoup d’actualité en France, et plus largement dans le monde, pourquoi c’était important pour vous d’aborder cette thématique ?
Oui, parce que c’est quelque chose qui peut arriver à tout le monde et qui peut avoir des répercussions sur le plan psychologique.
Vous avez créé la surprise avec cet album. Ce n’est pas toujours facile d’en sortir un deuxième. On a l’impression que pour la suite on ne vous trouvera pas là où les gens veulent vous attendre, que vous faites tout pour tenir votre ligne artistique même si ce n’est pas toujours facile. Tout est donc possible pour la suite ?
Oui, tout est possible ! On suivra toujours notre instinct artistique.
