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Aaron au Théatre Sebastopol

C’est la deuxième fois qu’AaRON nous rend visite en 2016, pour notre plus grand plaisir. Ce soir, c’est dans le beau Théâtre Sébastopol qu’ils se produisent. En février dernier, ils étaient venus à L’Aéronef, nous présenter leur dernier opus We cut the Night, petit bijou aux sonorités plus rock, plus électro aussi que les précédents albums.

En l’absence de première partie, il ne nous a pas fallu longtemps pour nous mettre dans l’ambiance. L’hypnotisante « Magnetic Road » aura suffi… Simon Buret est un showman et il parvient sans problème à faire hurler hommes et femmes dans l’assistance. Le public, au début assez sage, se laisse gagner par l’atmosphère électrique et finit debout à la deuxième chanson. Pour ne plus se rasseoir ! Bien sur, la part belle est donnée aux morceaux du dernier album, mais ici et là se glissent des titres plus anciens comme « Blow », « Seeds of Gold » ou encore « O Song ». Et puis le très mélancolique « A Thousand Wars » joué en guitare / voix qui nous arrache des frissons. Et l’on n’oublie pas la référence « U-Turn (Lili) » qui fait toujours son petit effet.

Simon nous parle souvent. Il s’inquiète plusieurs fois de savoir si l’assistance va bien. Au regard des hurlements de joie qui lui répondent la réponse est plus qu’évidente… Au détour d’une chanson il nous dit qu’il nous faut « comprendre que l’on est unique et c’est ça qui est joli ». Joli oui. Comme cette salle qui nous accueille, comme ce public lillois qui tient bien sa réputation comme le souligne avec un grand sourire Simon après « Ludlow », où il nous a fait hurler pendant les refrains. Comme ce « Ride On » entonné en deuxième rappel par la voix chaude et vibrante de Simon, appuyée par Olivier à la guitare et par les chœurs du public.

Si à l’écoute, We Cut the Night parait un peu sombre, sur scène il n’en est rien. L’énergie, la pêche, la maîtrise du duo (accompagné par un guitariste et un batteur hors pair) en font un concert rock comme on les aime. Les jeux de lumières, à grand renfort de laser, donnent une autre dimension à leur musique. Et puis comment ne pas se laisser embarquer par « Blouson Noir », si puissante en live, dont  les basses résonnent comme de puissants battements de cœur ? Comment ne pas sourire devant l’évidente complicité de Simon et Olivier. Bref, comment ne pas ressortir de là le cœur heureux et le sourire aux lèvres ?

AaRON clôturera sa tournée de presque deux ans, dans la mythique salle Pleyel le 18 janvier prochain. Après il sera temps pour eux de se reposer un peu. Et pour nous, de commencer l’attente impatiente des retrouvailles !

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