Wagner, petit nouveau de la scène Electro française, a su se faire une place très rapidement dans le milieu, après une tournée en première partie de Goldfrapp à l'Aéronef il y a quelques semaines, ce soir, c'est avec Air qu'il tourne. Ses sonorités très années 80's ne sont pas sans rappeler de grands noms tels que Depeche mode. La sauce a pourtant du mal à prendre dans une salle telle que le Sébastopol qui rappelons le est un théâtre. Tout le monde est assis et le public continue à arriver durant le set du jeune homme. On regrettera une présence scénique limitée pour ce type d'endroit, peut-être que la participation d'autres musiciens aurait été la bienvenue ? Affaire à suivre...
Air nous replonge dans nos souvenirs des années 80's : les Picorettes, Space Invaders... mais non, nous sommes bien en 2010, Air nous entraîne dans leur univers hypnotique représenté en fond de scène où kaléidoscope et couleurs psychédéliques se côtoient. Les titres s'enchaînent de « People in the city » en passant par « Love », « Be a Bee » et son entêtante ligne de basse, et le cultissime « Sexy Boy » tant attendu.
Le duo Jean-Benoît Dunckel à la voix androgyne, et Nicolas Godin qui n'a de cesse de s'amuser avec son modulateur de voix est accompagné ce soir d'un batteur nommé Alex qui « ne parle pas français » mais qui a su tenir un rythme digne d'un métronome. Là où beaucoup se batte pour jouer à des jeux tels que « Call of duty », ici c'est avec plaisir que nous avons droit à un duel du fameux « Pong » en arrière scène. Le concert se conclut après 1h30 et une standing ovation bien méritée.
