La deuxième journée du festival les Paradis Artificiels continue avec un concert Métal du coté de l'Aéronef. Pour les personnes voulant préserver leurs tympans, il fallait passer sa route. Dagoba ouvre la soirée. Le groupe marseillais est devenu au fur et à mesure des années l'un des porte drapeaux du Métal français avec Gojira, et ce soir, ils sont là pour nous le prouver. Dès les premières notes, la chevelure détrempée de Shawter (chant) impose au premier rang une bonne douche, pas désagréable dans une salle que l'on pourrait comparer à un chaudron tellement la température est insupportable. Franck à la batterie est énervant de dextérité, quant a Izakar et Werther le duo infernal envoie du bois sévère. Un set un peu court tout de même pour les aficionados du genre.
La scène est vidée, on enlève les enceintes de retour car il faut de l'espace pour accueillir le quatuor d'Apocalyptica. Composé de trois violoncellistes (Eicca, Paavo et Perttu) et d'un batteur (Mikko), le groupe oscille entre heavy métal et métal mélodique. Les membres alternent entre les reprises comme « Master of puppets » ou « Nothing Else Matters » covers de Metallica par lesquelles le groupe s'est fait connaître par le grand public, et les compositions personnelles « 2010 », « End of me », « Grace », ou « I'm not Jesus ». Eicca est le beau gosse de la bande. Les hurlements fusent dès lors où il enlève son t-shirt. Pavott quant à lui n'est pas très bavard mais très expressif sur les planches, il n'hésite pas à faire bouger le public. Perttu est régulièrement collé au micro pour interagir avec la salle. Même pour les personnes n'étant pas adeptes du style musical, les Finlandais font un véritable show, bougeant sur tout l'espace qui leur est proposé. Un concert dont toute l'audience ressort contente.
