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Ben Harper & The Innocent Criminal au Zénith

Le Zénith est plein à craquer. Plus de 7 000 spectateurs venus de toute la région sont venus assister au concert de Ben Harper & The Innocent Criminal, ce Samedi soir.

Le temps de rejoindre des amis dans les gradins et Ben Harper et ses musiciens arrivent en même temps sur scène. Le public exalte et accueil chaleureusement les artistes. Avant même que le concert commence, des visuels sont diffusés sur un écran géant en back drop. Lorsque Juan Nelson, le génial bassiste des Innocent Criminal, apparaît à l’écran, la foule s’exprime et montre qu’elle en a fait son préféré.

La soirée commence par Still my kisses. Tous les musiciens, à l’exception du batteur, sont alignés comme pour afficher l’égalité et le respect mutuel qui règnent dans cette formation. Dès les premiers accords, les fans réagissent. Du bord du front stage au dernier rang des gradins, les gens sont enthousiastes, chantent et applaudissent. Ben Harper essaye de dire quelques mots au micro entre les chansons, puis il se rend vite compte que les cris des fans cachent sa voix et qu’il ne peut que remercier…
Durant With my own two hands, les cibles présentes sur la pochette de Fight for your Mind sont diffusées sur le grand écran. Ben se ballade sur scène ; il va partager la joie qu’il a d’être en live devant tant de monde avec tous ses musiciens. Il slalome entre les cables, passent entre les percus et la batterie, va tendre sa guitare au synhé, partager quelques accords avec Juan Nelson… La version est Rock et se prolonge par un instant de reprise de I've got a Woman de Ray Charles. Forcément, les titres de Ben Harper sont toujours différents en live. J’ai eu la chance de le voir au Blues n’Roots Festival de Byron Bay (Australie) et au Hall Rhénus de Strasbourg et selon l’évènement, Ben Harper module sa musique. Ces influences sont si nombreuses, ces titres si différents, ses albums si variés… qu’il peut faire face à n’importe quelle vibes.

Le concert est divisé en trois parties. Alors que la première partie, durant laquelle Juan Nelson fait lever le public lors d’un énormissime solo à la basse sur Black Rain, est plutôt Rock, la seconde partie est planante et scotch le public si enthousiaste pourtant. Ben Harper y apparaît seul, enchaînant les slides à la guitare.
Pour sa troisième partie, la meilleure ai-je entendu dire, Ben Harper nous offre un incroyable reprise de Get Up Stand Up de Bob Marley bien sûr et Leon Mobley (ou alors c’est David Leach ? mais j’penche plus vers Leon…) se lance dans un monstrueux solo de jumbe.
Je ne peux rester jusqu’à la fin… ma review s’arrète donc ici… sans rappel (...)

Review : Djay
Photos : Fab

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