Le show est ouvert par The Magic Numbers, le double duo de frères et soeurs Stodart et Gannon qui composent le quatuor ont un look on ne peut plus rock seventies. Le concert est festif et énergique, le public attentif, une chouette découverte et une agréable balade à Woodstock.
Puis arrive Damien Rice, le ton est donné par une entrée discrète et un solo au piano virtuose. Le ton, en fait non, Damien Rice passe par tous le styles, de la violence de « I Remember » à l'émotion de « The Blower's daughter », en passant par « Woman Like A Man » (chanson par laquelle j'ai découvert l'artiste) et « 9 Crimes ». Durant le concert on entend beaucoup de « Thank you Damien » (et oui j'ai pu constater que beaucoup d'étrangers ont suivi l'artiste !) et des femmes hurlent un « Ringo » dont on ne saura jamais le dénouement. L'irlandais est à l'aise sur scène, il parle français comme il peut, boit du vin (petite déception de son côté il n'a pas eu droit au verre seulement au gobelet), plaisante, raconte des anecdotes, dialogue avec son public.
Les inédites ne sont plus une surprise (pour ceux qui l'ont déjà vu) avec une interprétation de « be my husband » de Nina Simone (magnifique !) et une reprise, enfin une variante, de « Ne me quitte pas » de Brel en anglais. Au plus grand bonheur de ses fans, Damien Rice a joué un grand nombre de titre de son premier opus ( l'album « O ») et Lisa Hannigan touche le public par sa voix envoûtante et sa timidité (elle ne savait pas où mettre ses mains la malheureuse). De ma vie de spectateur, je n'ai jamais vu un rappel aussi long (merci beaucoup !!!) et autant de filles s'évanouir (émotion ou chaleur a vous de choisir !!!).
Fin du concert a 23h45 par « The Blower's Daughter » musique du film Closer. Un grand merci pour ce concert à la fois enivrant (je parle pas du vin) et électrique, n'oubliez pas ses 2 albums « O » et « 9 » beaucoup plus calme que le concert mais à la fois indispensable pour les oreilles que pour le cour !
