Jeudi, 19h30, on a pris un peu d’avance, on sait que ça affiche complet depuis un petit bout de temps, ce soir l’Aéronef va être bondé.
Nous attendons dans un froid glacial, on n'aurait pas fait ça pour n’importe qui… Ce soir c’est le groupe Dionysos qui nous accueille, (pour la 5ème fois à l’Aéronef depuis leur début…), ils ont déjà leur marques…
Pour l’ouverture des hostilités, les Bubblies, un groupe de Toulouse, de la pop fraîche et acidulée… Leur titre du moment, La Mouche, ils ne se gardent pas de le dire est actuellement dans la playlist du Mouv’…
A 21h30 Dionysos entre en scène…Le public s’est réservé pour eux, dès les premières paroles, l’Aéronef explose…Comme le dit si bien Mathias le chanteur charismatique du groupe Valentinois, le public lillois sait faire des vagues…
Tout leur talent explose sur scène. Ils en donnent, ils en donnent, avec un punch et une énergie impressionnante, d’autant plus qu’il fait au moins 40° dans la salle !! Les Dionysos c’est un peu comme les lapins de la pub Duracell, sauf, que eux on sait pas d’où ils la sortent leur énergie…
Mathias : « Ben moi jvous dit, quand on est en fin de tournée et qu’on est explosé, un pti coup d’Aéronef ça fait beaucoup de bien ! » Nous aussi et on en redemande !
Un peu Folk, un peu Rock, un peu Eléctro, on a le droit a un joli pèle mêle de tous leur albums, de Haïku à Monsters in love, en passant par Western sous la neige…
On remarque la présence d’un ukulélé et le célèbre sanglophone, qui donnent encore plus de caractère aux morceaux « dionysiaques », et en font même une marque de fabrique.
Ils interprètent la plupart de leurs titres cultes : un magnifique Song for a Jedi, Miss Acacia, Mc Enroe’s Poetry, Don Diego 2000…Pour La métamorphose de Mister Chat, le public lillois gagne la coupe du monde du « Ta gueule le chat », moment mémorable…
Dionysos est vraiment proche de son public, quasiment chaque membre du groupe s’est fait son slam…Mathias est même allé jusqu’à le continuer en dehors de la fosse en se faisant porter par les gars de la sécurités jusqu’au balcon… De la haut, acclamation du public…
Mathias nous offre un final qui donne des frissons : seul, a capella et sans micro, il interprète « j’ai froid, je pleurs de la neige ». Il met ainsi fin à deux grosses heures de concert (qui nous ont parues être 1/2h) dans un univers parallèle, c’est dur de revenir sur terre…
Review : Delphine - Lillelanuit.com
Photos : Homardpayette - Lillelanuit.com
