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Fall Out Boy + The Pretty Reckless au Zénith

Le jeudi 6 mars 2014, le groupe américain Fall Out Boy se produisait sur la scène du Zenith Arena de Lille. Lille La Nuit était dans la fosse pour prendre la température…

La première partie de soirée était assurée par The Pretty Reckless, un quatuor de rock alternatif formé en 2009 par l’actrice de Gossip Girl, Taylor Momsen. Le groupe se produisait à l’occasion de la sortie de son nouvel album : Going to Hell, dont l’emblème (une croix pointant une flèche vers le bas) trônait à l’arrière de la scène.

Le groupe américain propose une entrée en matière puissante à en faire vibrer le sol de la salle. Il joue ses morceaux les plus connus, comme "Light Me Up" ou "Make Me Wanna Die", bande originale du film Kick-Ass, ainsi que des titres du dernier album sorti le 17 mars 2014 et une chanson inédite, "Sweet Things", dont le titre n'est pas le meilleur des indices pour en deviner le ton assez hard. La voix de la chanteuse, pourtant magnifique, se trouve cachée par le son des autres instruments, mais le show y est et c’est le principal ! Vagabondant entre le partage avec la salle et les musiciens, Taylor Momsen se déhanche près des guitaristes impassibles ou joue au chef d'orchestre avec le batteur. Un live qui traduit bien l’esprit de la musique du groupe : sous une apparence hardcore, il y a un fond mélodique et tendre qui revient dans les riffs de fins de refrains.

Les Fall Out Boy ont ensuite offert aux spectateurs lillois un show qui donne la part belle aux instruments, au début même peut-être un peu trop (« Où es-tu, chanteur ? », se demandait le public)… La scène, réduite pour le premier groupe, dévoile au tomber du rideau blanc la batterie, placée au centre de la scène, élevée sur un plateau sous lequel il y a une lumière rouge qui clignotte. Une petite estrade sur laquelle s'enchaînent les trois électrons libres (Pete Wentz, le bassiste, Joe Trohman, le guitariste, et Patrick Stump, le chanteur et second guitariste) est aussi mise en place sur le devant de la scène.

C’est cagoulés et tout de noir vêtus que les musiciens arrivent sur scène, courant dans tous les sens pour empêcher les spectateurs de les reconnaître tout de suite. Ils alternent les anciens et les nouveaux titres, commençant avec une première demi-heure musclée. Puis, ils quittent la scène, et après un jeu de sons et lumières mystérieux, une pause acoustique se fait avec notament "Me And You" à l'autre bout de la salle, à la surprise générale et pour le plus grand bonheur de ceux qui sont restés coincés au fond de la fosse. S’enchaîne un solo de batterie monumental d’Andy Hurley, qui n’arbore en guise de tenue que ses tatouages, un short et... une barbe rousse. Les têtes se retournent vers la scène principale et ça repart !

Un esprit rock planait sur le Zénith, mais l’âme du Grand Michael aussi, avec la fameuse version de "Beat it" revisitée par le groupe ! Un hommage à la chanson du roi de la pop, qui remet les troupes à flots. S’enchaînent les titres phares du nouvel album comme "Just One Yesterday" ou "My Songs Know What You Did In The Dark", que le public a bien appris.

Quelques phrases de Pete Wentz au micro entre deux langues tirées au public, quelques breaks de batterie et quelques duos et trios de guitares plus tard, une pause avec Patrick Stump au piano se fait pour l'hymne qui porte le nom du dernier album, "Save rock n'roll" . Puis arrive déjà le final pendant lequel le favoris (Pete) laisse sa basse pour le micro et se jette dans les bras de ces dames. Enfin, baguettes et médiators sont jetés, pour terminer comme il se doit. Lille La Nuit a récupéré un petit quelque chose ...

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