Début de soirée légèrement mouvementé, je ne peux me rendre au Splendid qu’à 21h30, soit une heure après le début de la soirée. Après avoir questionné quelques spectateurs, j’apprends à ma grande surprise que les fouteurs de joie ont déjà fini de jouer. Ce groupe à visiblement un excellent jeu de scène. Deux micros en façade et les fouteurs parsèment leur joie quasi acoustiquement. Quel dommage, j’aurais vraiment voulu découvrir ce groupe. Pour me rassurer, je me dis que je ne suis pas le seul, car la plupart du public arrive en même temps que moi.
C’est donc T’inquiète Lazare qui défend les couleurs du Zinc lorsque j’arrive. Entouré de Jean Louis Cianci (contrebasse et cajon) et Sébastien Bennet (guitare manouche et électrique), Florent Vintrigner (accordéon et guitare) de la rue Ketanou nous offre une musique à la fois tendre et rebelle. Une sorte de poète voyou qui décortique les sentiments amoureux, incite à la bohème et refait le monde au lieu de se lamenter.
Depuis presque 5 ans, T’inquiète Lazare a écumé un paquet de bistrot de France et de Navarre avant de presser un C.D. Et c’est bien dans cet univers enfumé (plus pour longtemps), aux cents couleurs et aux milles bruits que le groupe se sent le mieux. Immergé dans la vie de troquet, qui voit passer des illusions, des gens tous différents, et des désillusions. C’est là que T’inquiète Lazare puise ses mélodies et ses textes.
Après une heure et demie de concert en étant passé de la joie à la douceur, c’est Dj Lateuf qui reprend ces platines pour à peine 5 morceaux. La soirée se pousuit dans un bar du vieux Lille...
