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Fête de l’Îlot 2017

C'est l'été et alors que la saison des festivals commence déjà à être bien entamée, on retrouve l'un des premiers chaque année alias : La fête de l'Ilôt des 4Ecluses. Son leitmotiv ? Concerts gratuits, éclectiques et surtout dans la bonne humeur !

Pour cette édition 2017, on retrouve les locaux de Kill Me This Monday pour ouvrir cette belle journée sous le soleil. Plusieurs fois accompagnés par les 4Ecluses, le quatuor Dunkerquois est sur scène comme à la maison et ravissent autant les jeunes kids que leurs parents par le biais d'un rock aux milles émotions entre rage et sensibilité brute.

S'en suit les Lillois de Fake Off après une petite interlude proposée par Kimberly Tartine. Bien connu dans la région Haut de France (et même bien au-delà) notamment au niveau de la scène punk et hardcore, on est bien habitué à les voir sur de nombreuses scène mais, moins devant ce type de public. N'en déplaisent à leur audience, Fake Off déroule leur set avec ferveur proposant un set varié qui pioche dans leur nouvel EP Boréal sorti il y a peu sans pour autant oublier les sorties plus anciennes comme Climatic Accidents, Landscape-Making.

C'est un déchaîné Kimberly Tartine que nous retrouvons le temps du changement de plateau où il nous livre une performance endiablé (entre autre) par la célèbre chanson Fight For Your Right des Beasties Boys.

Il est déjà 20h quand les Psykokondriak montent sur scène plus survolté que jamais : ça jump, ça slam, ça court dans le public et ça fait même danser et slammer les enfants ! La génération future semble assurée tellement ils semblent s'éclater sur leur son dès plus groovy aux scratchs émérites, aux refrains accrocheurs et aux flow ravageurs. Mention spéciale à la jeune fille qui semble être tombée amoureuse du groupe. Les Psykos investissent la scène à 1 000% durant 40 minutes qui se laissent tellement appréciée que le set touche déjà à sa fin sans que nous ayons eu le temps de dire "ouf". Une chose est certaine : Les Psykokondriak resteront dans l'esprit de beaucoup de personne ce jour-là.

On retrouve Mr Pepper et sa malle à Vinyle afin de profiter d'une petite interlude et d'un petit rafraichissement avant de quitter la scène extérieur pour rejoindre l'enceinte de l'ancienne poudrière des 4Ecluses.

C'est désormais au tour de l'inclassable groupe dunkerquois que forment les Yolk tellement ces virtuoses musicaux prennent un malin plaisir à jouer avec les genres. Néanmoins, ce n'est pas pour déplaire puisque le public semble en communions autant lors des passages doux que lors des passages plus puissants. C'est indescriptible et si bien à la fois.

Alors que le set de Yolk se termine à peine, nous retrouvons la douce Ohayo accompagnée de sa folk pure qui nous emmène sur des territoires inconnues comme un petit digestif post-repas dès plus sublimes.

Le voyage ne s'arrête pas ici, bien au contraire, il continue en salle avec les marseillais de Temenik Electric dont on entend beaucoup parlé dernièrement pour la sortie de leur nouvel album "Inch'Allah Baby" plébiscité par la critique. Temenik c'est un mélange des cultures, un choc des cultures hyper rock tantôt inspirée par les musiques populaires du Maghreb, tantôt pop futuriste, tantôt... le tout sur un chant arabe entre émotion et incantation appelant à la danse.

Nous nous retrouvons une dernière fois sur la scène extérieur le temps de profiter d'un set de Sylvain De Saturne qui nous vient tout droit de Calais. De Saturne est un artiste engagé à la voix tendue qui nous propose un voyage dans l'espace, c'est le temps d'un aparté loin des problèmes du monde actuel.

Il est 23h lorsque le set du trio d'Electric Electric commence entre rock minimal, mécanique et apocalyptique, lumières épileptiques et saccadées. C'est une expérience de presque une heure qui transcende le public.

Pour clôturer la soirée, c'est Woodini qui s'y colle en beauté transformant les 4Ecluses en club le temps d'un concert.

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