Quel plaisir de retrouver une nouvelle fois les Lillois de Vertigo ! Depuis qu'ils ont sorti leur deuxième E.P « On the shore » en novembre 2016, ils ont en effet tourné ça et là. Dimanche dernier, par exemple, ils jouaient aux 4Ecluses de Dunkerque. Si on aime tant les écouter, sur scène ou chez soi, c'est parce qu'ils savent nous charmer avec leur pop aux sonorités vintage et aux teintes sépia.
On apprécie leur univers, leur bonne humeur et la voix particulière de Camille, la chanteuse, qui captive instantanément. Ce soir, la part belle est donnée à leur nouvel opus. Et ici et là se glissent certains morceaux de « Like a pistol in your Head » sorti en 2014. Certains titres bénéficient d’un traitement un peu différent en live, pour mieux coller à la scène. Et on adore !
Et puis, ce soir est une première également puisqu’on découvre en plus du trio une jeune femme, Océane, qui accompagne la musique en s’exprimant en langue des signes. Ses gestes doux ajoutent une autre dimension au tableau.
Le public aime et en redemande. Le set se finit, un peu trop rapidement à notre goût, sur « Classroom Memories » et il est déjà temps de laisser la place à Fishbach !
La demoiselle qui se présente devant nous ce soir est jeune… Et pourtant elle affiche une maturité musicale que certains doivent lui envier. Après un E.P (« Fishbach ») en 2015, elle a sorti fin janvier son premier album « A ta merci ». Elle nous précise que cette soirée est assez émouvante car c’est leur première date et qu’il faut faire en sorte qu’ils s’en souviennent ! Elle nous remerciera également plusieurs fois d’être là et salue chaleureusement Océane, de retour pour traduire les textes en langue des signes.
La voix de Flora est chaude et puissante. Les sonorités électro-pop, tendance new-wave, semblent tout droit sorties des années 80, à grand renfort de synthés fous et de guitares marquées. Le contraste est saisissant entre la musique souvent dansante et les textes sombres, parfois même morbides. Avant « Le Château », qui évoque le suicide, elle nous lance même un sensuel « Dansons ensemble ! ».
Le public adore et en redemande avec enthousiasme. Le temps passe vite et c’est en protestant avec vigueur que les gens accueillent le dernier morceau. Pas du tout pressés de la laisser filer… Souhaitons-lui une belle réussite !
