Ce soir les joyeux trublions des Forest Sessions s’installent au Grand Mix et ce pour notre plus grande joie. Visiblement, le succès des deux premières aventures est arrivé aux oreilles du plus grand nombre… Le public sera donc très présent en cette belle soirée de février. Les gens de tous âges se massent ici et là, enfin plutôt là où ils le peuvent. Puisqu’à mesure que le temps passe, il devient difficile de circuler aux abords de la scène ou près du bar. Il faudra attendre un peu avant de laisser le collectif musical nous faire vibrer. Car contrairement aux deux premières rencontres lives, nous auront droit cette fois à une première partie. Et ce sont les Soft Crayon qui s’y collent. Créé à la fin de l’année 2011, le groupe monte sur scène pour la première fois, comme ils nous le diront très justement à la fin de leur set. Des sons épurés et rêveurs sur fond de claviers et de guitares, des voix éthérées. De la maitrise. Le tout est efficace. Mais l’on sent pas mal de stress de la part du quatuor, probablement dû à la foule accourue en ce samedi soir. A suivre !
Lorsque les lumières se rallument notre regard dérive sur la scène où les derniers réglages sont en cours. Quand tout à coup on se laisse surprendre par la projection d’un film retraçant l’ « aventure Forest Sessions » par le biais de deux pauvres voisines du camp Forest qui n’en peuvent plus de voir encore une fois les membres débarquer pour trois jours de folie. « Three days of frienship and music abuse ». On observe des morceaux de leurs créations, de la Nature, des arbres, du soleil, bref que du bonheur ! Car c’est bien ça l’esprit des Forest Sessions : partir de membres de groupes régionaux (Shiko Shiko, Château Brutal, Ed Wood Jr, Marvin Hood, Bison Bisou, Luminocolor, Toybloïd, …) ayant tous des styles et des univers différents et les faire créer des morceaux, dans la joie et la bonne humeur, en y mêlant leurs envies et leurs techniques. Là où la vidéo s’achève, le concert commence avec un duo guitare/voix des plus charmants : The Call of the backyard. A partir de ce moment, les morceaux s’enchainent, les musiciens exécutant un ballet lors des changements, se passant les uns les autres les instruments. Vers le milieu du set, un accordéon, une guitare et autres passent devant nous pour se perdre du coté du bar… Et cette partie de la salle devient objet de toutes les attentions lorsque les-dits instruments se retrouvent dessus pour une petite chanson pas du tout improvisée qui a pour effet de surprendre le public. D’ailleurs le plaisir de celui-ci est évident, tout au long du concert on entendra des hurlements et des applaudissements fournis. Le résultat est encore une fois à la hauteur de nos attentes. La cohésion est bel est bien là, le plaisir de se retrouver sur scène et d’échanger aussi. On passe, ainsi, aisément du rock à la pop ou encore au folk ou même au rap, au gré de chansons aux titres évocateurs : Don’t smoke baby, Deads are dead, Mazeltoff, My way. Le temps passe à une vitesse folle et au moment de l’annonce du dernier morceau on espère que ce soit une dernière petite blague et que la soirée va se prolonger encore et encore… Mais il n’en est rien ! Le set se finit et nous laisse pantelant mais heureux.
Alors une fois de plus on remercie Pascal et Sophie Descamps d’avoir eu, un beau jour, cette idée lumineuse, en espérant qu’on puisse changer le fameux adage du « Jamais deux sans trois» en « jamais trois sans beaucoup d’autres ! » et que l’aventure continue pendant encore quelques années ! A noter : si vous étiez présent mais que vous n’avez pas pu acheter le CD vendu pour l’occasion, ou si vous n’étiez pas présent mais que vous voulez à tout pris entendre ce mélange de genre très bien ordonné, les morceaux des Forest Sessions #3 sont en téléchargement gratuit ici : http://forestsessions.bandcamp.com/album/forest-sessions-3.
