Tout était réuni pour que Julia Stone devienne une artiste de renom et une musicienne accomplie : des parents formant un duo folk, un partenaire à portée de berceau – son frère Angus, et l’horizon infini de l’Australie comme décor pour polir de douces mélodies sur des touches de nacre. Aujourd’hui la voix langoureuse de Julia Stone est connue dans le monde entier grâce à sa collaboration intime avec son frère. Les titres d’Angus and Julia Stone ont été maintes fois utilisés à la télévision comme au cinéma, si bien que ce timbre à la fois puissant et suave nous semble familier. C’est donc avec bonheur qu’on a pu accueillir By The Horns, le second album solo de la jolie Stone, qui n’a pas lésiné sur les embauches : un duo avec Benjamin Biolay, une production signée Thomas Bartlett (The National, Antony & The Johnsons), la batterie de Brett Devendorf de The National, ou encore les violons de Rob Moose, qu’on a déjà entendu chez Bon Iver et My Brightest Diamond…
Paul Thomas Saunders, de Leeds, à l’aube de sa vingtaine, a attiré à l’aide de deux EPs splendides l’attention des dénicheurs de pépites folk, bienheureux d’une trouvaille dont on imagine l’importance qu’elle prendra une fois bonifiée avec l’âge.
