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Kasabian à l’Aéronef

L’intro qui tue

Formé en 2000, les britanniques de Kasabian ont attendu 2004 et la sortie de leur album éponyme pour se faire découvrir sur la scène internationale. Avec leur son électro-rock et leurs riffs accrocheurs, ils ont tout compris de la nouvelle scène rock et ont vite été mis au même rang que leurs collègues de Bloc Party et autres The Rakes. Certainement rien de révolutionnaire me direz-vous ? Et bien, côté électro, on est bien servi et, accompagné d’un bon son revival britannique, on s’en secoue les lobes. Leur premier album nous avait en effet bien débouché les oreilles : rythmiques dansantes et hypnotisantes, succession de bombes entêtantes (écoutez « Cutt off », «LSF (Lost souls forever) » ou encore « I.D »). Alors forcément, quand ces messieurs sortent leur deuxième album « Empire », dont ils se disent notamment inspirés de l’énormissime Dig your own Hole des Chemical, on se dit que ça vaut la peine de tendre une oreille…

Kasabian, un groupe sympa ?

Côté scène, les Kasabian la joue très british : Tom Meighan, le chanteur, tout de noir vêtu, arbore un foulard moucheté de blanc en guise de cravate. Les guitariste Jay Mehler et bassiste Christopher Edwards, aux extrémités droite et gauche de la scène, sont très discrets et impassibles. Seul le batteur Ian Matthews et le chanteur/guitariste Sergio Pizzorno semble sortir du style « brit-pop », le premier par l’énergie déployée dans ses rythmes impeccables, le deuxième par son style rital et ses chœurs.
Passées ces considérations esthétiques, il s’avère que le groupe délivre un son d’une grande qualité : ultra-synchronisé lors des breaks, rythmique très carrée et des riffs de guitares bien inspirés. Ajouté à cela un chanteur très excité, parcourant la scène, jouant avec son public et avec son batteur, incitant ses fans à crier toujours plus fort, vous comprendrez alors que sur dix mètres en face de la scène, l’ambiance était au pogos mains en l’air et même aux slams  !
Les Kasabian enchainent les titres de leur nouvel album, dont les singles-tubes « Empire » et « Shoot the runner » qui suscitent de grands mouvements de foule. Tom Meighan semble très heureux de l’accueil du public lillois, au vu de son large sourire à la fin de ces pistes et des moultes remerciements qu’il dispense à toute la salle (il n’a oublié ni les balcons remplis de l’Aéronef, ni les escaliers d’accès eux aussi chargés !). Il lance des « Houlala ! » avec un accent français très british, le public est ravi et très visiblement, lui-aussi.
Lors des rappels, c’est néanmoins les tubes du premier album qui viennent chauffer une dernière fois le public : « LSF » et son « Come on !! » et « Cutt off » et son « lalalalaaa ». Un rappel très énergique qui a du marqué les esprits !

Fin de chronique trépidante

« This is fucking Empire !! » Tels ont été les mots de Tom Meighan après avoir joué leur single « Empire ». Certes à l’écoute, le nouvel album est plus calme, plus posé mais sur scène, galvanisée par l’énergie du groupe, chaque piste est une petite bombe. Allez donc visiter leur myspace pour découvrir ce petit trésor de l'électro-rock-indie.

Plus d’infos sur Kasabian

http://www.kasabian.fr (et oui, un site en français et sympathique en plus !)
http://en.wikipedia.org/Kasabian (plus à jour que le wiki français)
Et puis, le myspace, http://www.myspace.com/kasabian

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