Duo charmant composé de deux Vendômois, Ropoporose fait partie de ces groupes dits « inclassables ». Il est autant impensable de séparer la soeur, Pauline et le frère Romain, qu'il serait inconcevable de voir un épisode de Sherlock Holmes sans son cher Watson. C'est grâce à ces liens fraternels et fusionnels que le groupe emprunte de multiples chemins qui entremêlent parfaitement les échappées pop, la pesanteur noise et les arabesques psychédéliques. En un quart de seconde, une balade enchantée avec Ropoporose peut se transformer en un orage dévastateur et imprévisible et, c'est bien là tout le charme du duo très influencé par Arcade Fire et Sonic Youth ou encore Pneu et Piano Chat.
Venue tout droit de Bretagne, il n'y avait pas meilleur choix que d'inviter l'ex-nordiste devenue Rennaise, Laetitia Sheriff à fouler la scène de la très jeune Salle Nelson Mandela comme un retour aux sources des plus remarquables. Accompagnée de ses deux compères, la talentueuse artiste tricote un univers à la fois sombre et scintillant tiraillé entre virés électriques et attaques soniques. C'est avec son rock au son intense et bouleversant que Laetitia touche le public en plein coeur laissant une mélodie sournoise s'installer dans les mémoires.
