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Le Collectif de Ukulélé Lillois au théâtre Massenet

Avertissement ! Ce texte peut heurter la sensibilité du jeune public tout comme le concert. Des enfants se trouvent dans la salle du théâtre Massenet ce soir-là. La solution de Mariane pour y remédier : "Les enfants, le C.U.L. est une petite fleur". Il suffit de regarder toutes celles qui se trouvent sur la scène pour croire Mariane sur parole. Pour les adultes, pas besoin de vous faire un dessin, vous savez que le C.U.L., c’est… le Collectif de Ukulélé Lillois.

Pour ceux qui n'auraient jamais vu le C.U.L., il faut savoir qu’ils sont 4 : Mariane (ukulélé, flûte traversière, chant) ; Minh et J1 (ukulélé, chant) ; et Beng (ukulélé, saxophone baryton, percussions, chant). « La nature, c’est notre drogue dure » avouent-ils dans le 1er morceau du concert. En parcourant les chansons inscrites sur le tableau placé sur la scène, on croit le C.U.L.

Avant le week end prolongé du 8 mai, on oublie tout, on ne pense qu'au C.U.L. et même pas au temps qu'on va pouvoir passer dans son lit. D'ailleurs "c'est dans cet endroit que la chanson "Si tu partais" a été écrite" précise Marianne. « Avant, c’est moi qui écrivais les chansons d’amour du C.U.L. ». Minh souligne la classe de cette phrase. Les membres du C.U.L. sont romantiques. Dans la 1ère partie du concert, ça se traduit par « Le Museau qui tremble », dans la 2ème, c’est plus chaud avec « Horticule moi »A écouter sur leur Myspace mais il manque la chorégraphie. A voir en live, vendredi 15 mai par exemple au Morisson (à prononcer à la française). Vous pourrez alors découvrir les multiples facettes du C.U.L. : un boule à fessettes.

Ce sont non seulement des musiciens mais aussi des comédiens. La chanson « J’ai mangé » est une véritable comédie. Les jeux de lumières et les voix des 3 garçons en décalage avec celle de Mariane pimentent ce morceau et en font une « recette équilibrée. » Et même si pris dans la folie de leur musique et de leur mise en scène, ils oublient une parole ou les accords du début, ce n’est pas grave car on aime voir le C.U.L au naturel, sans aromes artificiels, un C.U.L nu !

Les sujets sont bien traités et donc même sur « le Reggae d’la mort », on participe et on bouge comme on peut dans les sièges du théâtre. « Ecouter le C.U.L. provoque un mouvement latéral régulier du bassin » disent-ils. Pour avoir testé, on confirme.
 

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