Le concert de ce soir était prévu dans la partie Club de l’Aéronef, et surprise en rentrant dans la salle c’est dans une version restreinte mais tout de même nettement plus grande que la partie club, que la grande salle est ouverte. Tout ceci présume que la date de ce soir a était plus que sollicitée.
Le public est pour la majorité féminine, qui a dit que le Rock était une affaire d’homme ? L’âge est d’un hétéroclisme déconcertant, allant d’une dizaine d’années à plus de cinq fois plus pour leurs ainées. Les boots et la frange à la Kate Moss sont visiblement de rigueur.
Automatiq qui venait présenter son deuxième EP nommé "Cascadeur", aura pour lourde tache d’ouvrir le bal pour un public très peu attentif à leur musique. Ces trois musiciens venus de notre région nous présentent un savant mélange de Pop Electro Rock, on peut deviner à l’écoute du son, leurs sources d’inspiration se tourner vers un Etienne Daho de la première heure voire d’un Philippe Katherine des plus déluré. Malgré quelques cris le groupe aura du mal à convaincre la gente féminine présente, la différence de style musical de la soirée en est elle responsable ?
Au tour des Plastiscines d’entrer en scène, de nombreux cris stridents prônent les prénoms des quatre charmantes donzelles. Pour ceux qui ont eu l’occasion d’écouter leur cd, la prestation parait bien plus rock’n roll. Vêtues de mini short et de t-shirt à l’effigie d’Iron Maiden, rien ne semble les arrêter enchainant les chansons les unes après les autres mi français mi anglais. Leurs plus grand titres étant plus que sollicités par un public des plus déchainé, « Pas avec toi », « Barcelona », « Zazie fait de la bicyclette », une reprise de la grande Nancy Sinatra « These boots are made for walkin » pour finir par un « Bitch » des plus sulfureux. Un groupe à voir sur scène sans aucun doute.
