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Mad Sin + Nurse’s Dead Bodies au Black Lab

Comme le dit si justement le flyer de ce concert, croiser les Allemands de Mad Sin c'est assurément assister à ce qui se fait de mieux sur la scène psychobilly actuelle. Ceux qui ont il y a quelques mois fêté leurs 35 ans de carrière en ont encore largement sous le capot, et c'est ce qu'ils vont nous démontrer ce soir.

Le Black Lab en feu

Mais avant cela, c'est aux Arrageois de Nurse's Dead Bodies que revient l'honneur d'ouvrir les hostilités, et de quelle manière ! Avec la rage qu'on lui connaît, la frontman Audrey nous saute à la gorge dès le premier titre, empli de ce punkabilly qui fait toute la saveur du combo. La Zombie Queen et ses trois camarades enverront ainsi leurs riffs acérés durant une quarantaine de minutes, le temps de garnir définitivement la fosse du Black Lab comme une armée de morts-vivants ayant soif de cette musique venue d'outre-tombe. Un vrai bon moment qui lance idéalement cette soirée monstrueusement rock.

Mad Sin, 1h15 d'une intensité folle

Après avoir fait le plein de breuvages de qualité, il est grand temps de reprendre place car c'est à 22h pétantes que sonne le glas des tympans des derniers aventuriers venus sans protection auditive. Le massif Koefte DeVille et ses Freunde débarquent sur scène pour 1h15 d'une intensité folle. Manny, le feu follet mexicain, allume les braises par son jeu de guitare dont lui seul à le secret ; il n'en faudra pas plus pour que l'audience s'enflamme.

Dès lors c'est un festival de mosh pits auquel nous allons assister, et ce pour la plus grande joie du frontman, n'hésitant pas à régulièrement jouer avec les premiers rangs. La fête bat son plein, les décibels au maximum, on se reverrait presque un instant téléportés sur la War Zone du Hellfest où Mad Sin avait fait si bonne figure en 2019.

un show à faire dresser les poils aussi haut que les crètes psychobilly

Pas de doute la communion est totale, et même si l'acmé du show oblige Koefte à reprendre son souffle, Valle n'hésite pas à s'accaparer le micro pour nous convaincre qu'il est décidément aussi bon chanteur que contrebassiste ! Après cet intermède, le Golgoth revient ensuite bien vite aux affaires, enquillant les hits aussi facilement que les bières qu'il siffle comme un verre d'eau.

Diantre mais quelle ambiance, voilà un show des plus électriques à faire dresser les poils aussi haut que les crètes psychobilly ! Après une ultime salve de titres issus du dernier opus, Mad Sin décoche un Ace of Spades arrivant à point nommé, le tout conclu en apothéose par un lâcher de confettis. Tout le monde autour de nous a la banane, aussi bien dans le sourire que sur les crânes et ce n'est pas fini !

MAD SIN, UN GROUPE QUI SE DEPENSE SANS COMPTER

Sur le titre suivant, Valle bondit en plein centre de la fosse pour jouer sa partie, le tout... avec de la pyrotechnie qui surgit du haut de son instrument. Ce n'est plus Mad Sin, c'est Rémy Bricka à la sauce psychobilly, ne manquent que les chauve-souris à la place des colombes.

Bref nous aurons ce soir copieusement remué, headbangé plus que de raison, ou encore souri des facéties du chanteur (soulignons le bout de Du Hast de Rammstein avec le frappé de genou qui va avec). Mais nous aurons avant tout pris un immense plaisir avec un groupe qui se dépense sans compter et ça fait diablement du bien. Alors si vous avez l'occasion d'aller les applaudir, foncez (car ce serait pécher que de les louper) !

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