Comme le résume bien Mademoiselle K avec son franc-parler, « le 14 février casse les c******* » ! On passe donc la Saint-Valentin à l'Aéronef entre potes, et même entre filles pour commencer avec les 4 parisiennes de Where is Nina. Ne cherchez pas, parmi la chanteuse à la robe dorée et les trois musiciennes aux tee-shirts funky comme le « Ultimate Freestyle Petanque Club », il n'y pas de Nina... Elles nous font découvrir les chansons de leur premier EP éponyme. Elles nous donnent envie d'aller regarder leur premier clip « Sunday At Your Place ». Elles nous incitent à danser avec elles une mini chorégraphie. Elle nous pousse tout simplement à aller réécouter leurs chansons, et à en savoir plus !
Lille la Nuit aime Mademoiselle K. A chaque fois qu'elle revient, on est là. Il y a un presque un an jour pour jour, on était à la Cave aux Poètes pour découvrir lors du festival En Solo ou Presque son tout nouvel album en anglais, un tournant dans sa carrière ! On était alors perplexe lors de la découverte de ces nouvelles chansons. C'était en fait l'étape de transition. On a retrouvé une Mademoiselle K libérée de sa maison de disque, délivrée du français... Elle arrive sur scène avec un peignoir de boxeuse, prête à défendre ce nouvel album, mais sans violence... avec une rose rouge dans la bouche. Elle fait très vite tomber le haut pour dévoiler sa tenue de scène : elle jouera tout simplement torse nue, avec un peu de peinture, mais qui ne tiendra pas longtemps face à l'énergie déployée sur scène. Pas besoin de crier « à poil » ce soir ! Mademoiselle K évoque avec beaucoup d’humour et d’ouverture sa nudité. Pour vous donner un aperçu de ce qu’on ressent au début : « Tu regardes… Tu regardes pas. Tu regardes… Tu regardes pas », puis tu t’habitues. Elle apparaît tout naturellement comme sur la pochette de l'album sorti fin janvier.
Elle débute à nouveau ce set avec « Glory », elle nous envoie des « Fuck You » avec « Hungry Dirty Baby », titre de ce nouveau maxi. Elle nous crée des moments complètements Rock mais sait aussi faire redescendre cette énergie pour s’offrir un tête à tête avec l’Aéronef plongée dans le noir. Munie d’une lampe torche, elle éclaire le public et se lance dans une lecture intense, intime… Les lumières ont eu leur importance tout au long de ce concert. Parfois tamisées, parfois vives, on a accordé beaucoup d’intérêt à ces effets plus que réussis. Le public qui attendait avec impatience quand même les chansons en français se fait plaisir sur « ça me vexe », le traditionnel « Final » devenu pour nous la petite marque des concerts de Mademoiselle K, « Jouer dehors » et même « Jalouse ». Ce soir, on a redécouvert Mademoiselle K, sûre d’elle, de ses choix. Les chansons en français retravaillées nous ont plu. Les chansons en anglais nous ont fait plus d’effets que l’an dernier. On reviendra !
