C’est dans une toute autre atmosphère que nous avons pu profiter de cette deuxième journée du Main Square Festival 2016. Le déluge de la veille a laissé place à un grand soleil. L’équipe de Live Nation a géré rapidement le problème de la boue qui s’était formée la veille notamment du côté de la Green Room. Des tas de sable, de paille et de copeaux de bois ont été déposés sur les endroits trop boueux. Les spectateurs ont donc pu se poser pour profiter de ce soleil tant attendu, et de la musique de Cardri (lauréat du tremplin), Lonely the Brave et Bear’s Den. Autant dire que ça commence tranquillement jusqu’à l’arrivée de Mass Hysteria....
Même si on n’écoute pas la musique de Mass Hysteria habituellement, on est happé par l’ambiance, l’énergie incroyable que dégage le chanteur, "positif à bloc". Avec huit albums studio et trois live au compteur, l’expérience est là et le groupe assure en live ! Le chanteur Mouss joue avec les caméras, pousse le public à former un grand “wall of death” [Mouvement de foule]. La grande complicité avec le public lui permet d’aller dans la fosse. Il n’oublie pas de glisser un petit mot pour les Bérurier Noir, Gojira, Black Bomb A, Tagada Jones… Un grand moment de folie et de partage !
Du côté de la Green Room, Flavien Berger est venu remplacer Nathaniel Rateliff & The Night Sweats, et fêter par la même occasion son anniversaire au Main Square.
En attendant les têtes d’affiche de la soirée, on découvre en live sur la Main Stage le groupe canadien Walk off the Earth. Connus notamment pour leurs reprises, les membres du groupe passent facilement d’un instrument à un autre, et même d’une langue à une autre. Ils nous font craquer avec leur reprise d’”Aux Champs Elysées” de Joe Dassin. Les spectateurs reprennent avec plaisir les chansons connues. Une ambiance sympa pour faire patienter les plus impatients avec le concert d’Offspring. La construction de la programmation de cette édition 2016 s’est alors ressentie. On s’est rendu compte que certains attendaient clairement un groupe et ne jouaient pas vraiment le jeu de la découverte. D’un côté à un autre de la Main Stage, on pouvait ainsi se retrouver à droite avec des fans de Macklemore passifs, à gauche avec des fans d’Offspring prêts à en profiter !
On danse, on chante les paroles par cœur, on partage ce moment avec tout le monde. Un groupe de garçons n’hésitent pas à porter à plusieurs reprises le fauteuil roulant de leur amie pour la faire danser au dessus de cette foule nostalgique. Le groupe de Rock américain a enflammé la Citadelle et ravis ses fans.
On continue avec les Américains de X Ambassadors sur la Green Rooom. La présence du groupe attire tout de suite notre attention. La complicité entre ces deux frères et ces deux amis d’enfance est évidente. On comprend pourquoi ils ont été repérés par Imagine Dragons qui apparaît d’ailleurs sur leur dernier album. Plus le concert avance, et plus on s’approche de la scène, on se dit qu’on ira les voir à leur prochain concert dans une salle près de chez nous !
La soirée ne sera pas totalement américaine mais on continue avec Macklemore & Ryan Lewis sur la Main Stage. Des chorégraphies, des vidéos différentes à chaque chanson, des déguisements… le show est très riche. Macklemore échange beaucoup avec le public que ce soit sur des sujets légers ou plus graves comme les attentats d’Orlando et Bruxelles. Il n’hésite pas à faire participer le public, et met en place une battle de danse. Un garçon muni de bottes se dépatouille comme il peut devant la foule de la Main Stage. La demoiselle face à lui cache bien son jeu, fait monter progressivement la difficulté et termine par un grand écart ! La construction du show en deux parties est évidente. On découvre clairement Macklemore en première partie et son double en seconde partie. Cet alter ego porte des tenues plus extravagantes, ne jure que par le dancefloor, la fête...
C’est Birdy Nam Nam qui prend le relais et conclue cette deuxième journée du Main Square Festival. Du côté de la Green Room, c’est Nekfeu et Salut c’est cool qui “ambiancent” la foule. Ils transforment cette partie du festival en “gros bordel”.
