Pour ceux qui n’avaient ni les moyens ni l’envie d’aller se rouler dans la boue à Dour, un événement pour le moins surprenant se tenait dans la métropole dimanche dernier : Manu Chao à Marquette. Un peu de gadoue quand même, une dizaine de milliers de personnes et des toilettes de chantier, c’est un vrai petit festival que nous vivons là, beau temps en prime. Un petit rafraichissement dans la paille et la première partie s’installe…
La Troba Kun-Fu
La Troba Kun-Fu nous vient d'Espagne et se situe quelque part entre le festif, le latino et la guingette. L’ambiance se réchauffe doucement alors que les températures baissent, et c’est bientôt au tour de la tête d’affiche de faire son entrée en scène.
Manu Chao
A 52 ans, Manu Chao n’a rien perdu de sa ferveur, même look et même patate qu’à ses débuts, quelques accords lui suffisent à remuer tout ça : les fans de la première (ou de la seconde) heure pogotent dans la fosse tandis que les têtes remuent sur les extérieurs. Difficile de ne pas se prendre au jeu d’un show aussi bien rodé : du tube à la Clandestino ou Me Gustas Tu qui bourrine sur la fin, la recette continue de faire ses preuves. Celle des quatre rappels aux cinq morceaux chacun aussi… une petite dose de Mala Vida pour les nostalgiques et la scène s’éteint sur le salut final après 2h30 de plaisir, parce qu'il faut le dire, c’est une affaire qui roule…« Vous êtes fous à Marquette ».
