« Marc-Antoine », un prénom composé, deux initiales formant le début d’un mot à l’image de cette soirée au Splendid…MAGIQUE !!
La première partie du concert s’est déroulée en compagnie de la nouvelle petite étoile montante du r’n’b français : Aysat et son titre « Dans ma cité ». Véritable phénomène du net, le Skyblog de la jeune fille originaire de Mantes-la-Jolie est le plus visité de ses six derniers mois. Son timbre de voix Soul et agréable lui a permis de remporter l’aval du public pendant près d’une demi-heure.
A 20h, la ferveur et l’exaltation se fait sentir en attendant la venue de Marc-Antoine, les fans étaient au rendez-vous, postés prés de la scène. Afin de chauffer la salle, les musiciens n’ont pas hésité à scander le nom de l’artiste, réclamant l’accueil qu’il méritait et qu’il reçut en bonne et due forme. Un groove à la sauce haïtienne s’est de suite installé dans l’atmosphère, pour le plus grand plaisir de tous et toutes ! Le concert débute par des tonalités rythmées : « Baby come on » apporte un message personnel au public avec des paroles comme « Je suis à toi ce soir ». Le thème de l’amour omniprésent dans le répertoire du chanteur, nous atteint et nous transporte, une fan a l’honneur de rejoindre Marc-Antoine sur scène, privilégiée à l’écoute d’un « Je t’échangerais jamais » langoureux. Au fil de la soirée, la voix suave de l’artiste nous clame sa tendresse et sa reconnaissance à l’exemple de « Toi » chanté les bras tendus vers les spectateurs. On entend également les très connus et mélancoliques « Tant besoin de Toi » et « Comme il se doit », l’émotion pouvait se lire sur les visages.
Des sujets plus sensibles sont évoqués à travers « Triste Novembre », premier single qui a révélé le chanteur ; l’histoire d’un inceste vécu par une des ses amies. Il chante aussi la perte d’un être cher avec « Un Ange de Trop », hommage à son grand-père.
La gaieté revient avec un zouk endiablé Ohh Ha, reflétant les origines insulaires de Marc-Antoine qui nous propose « Quand j’fais Ohh vous faites Ha ! » en nous lançant de belles roses rouges. Il reprend « Je l’aime à mourir » à sa manière soul et romantique et nous livre pour terminer les titres phares de son album en acoustique.
Au final, une ovation à un artiste de talent et un clin d’œil à ses musiciens et sa chanteuse, qui lui ont permis de fournir une prestation musicale d’une qualité indiscutable ! On aurait aimé que ça dure plus longtemps !
