Tout commençait bien avec l'annonce du passage de Mogwai à Lille. Malheureusement, le temps en aura décidé autrement. D’emblée, la pluie dirige les spectateurs sous le préau de l’Aréonef et c’est avec impatience que nous attendons l’ouverture des portes. La majorité du public a la trentaine, Mogwai le son d’une génération ! Enfin, la salle est prête à accueillir les mélomanes.
RM Hubbert fait son apparition sur scène. L’Ecossais, seul à la guitare, impressionne par sa dextérité. Malheureusement, sa prestation, du Rodrigo y Gabriela en moins enthousiasmant, ne se limitera qu’à un exercice de style au plus grand regret des fans.
Un bref changement de plateau et de décor, 15 minutes montre en main, Mogwai fait son apparition ! On m'avait prévenu « ne pas oublier les bouchons d’oreilles » mais visiblement la troupe écossaise avait décidé, ce soir là, de modérer le volume sonore. Le premier titre de leur dernier opus « White Noise » vient ouvrir le bal. La majeure partie du set de ce soir sera consacrée à « Hardcore will never die, but you will » seuls 4 titres seront issus des précédents albums. Le groupe vient délivrer son set sans plus de conviction, l'ensemble reste statique. Les animations visuelles qu’arbore la scène viennent dynamiser le concert. Ainsi, paysages et formes géométriques se mêlent aux morceaux qui s’écoulent les uns derrière les autres : « Death rays », « Helicon part1 », « You're Lionel Richie » suivis de « Mogwai fear satan ». Le très électro « Mexican Grand Prix » vient clôturer la soirée. Un spectacle décevant en soi...
