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Muse + The Kooks sur la Grand Place d’Arras

Un ciel bleu, comme les maillots de nombreux spectateurs, allez savoir pourquoi… une température chaude, un cadre exceptionnel, les ingrédients d’un concert en plein air étaient réunis pour faire de cette soirée une fête.

Tout d’abord The Second Sex, une bande de jeunots débarque sur scène, on attend de voir, forcement, et des les premiers accords, on reconnaît les inspirations des Ramones, groupe mythique a l’évidence. Les chansons au style punk rock s’enchaînent et le public semble accrocher, Second Sex à séduit.

Juste le temps de changer, et c’est au tour des Kooks d’entrer sur scène, Luke Pritchard (chant) et Hugh Harris (guitare) n’avouent que 19 et 17 printemps également, place donc a la jeunesse une nouvelle fois pour cette deuxième première partie. La encore ils assurent, en présentant leur denier album Inside In/Inside Out mêlent ainsi quelques éléments, blues, funk sans, toutefois, vraiment s’éloigner d’une pop-rock mélodieuse avec quelques morceaux bien troussés, on regrettera malgré tout une balance pas forcement judicieuse, ne faisant pas sonner l’ensemble comme il aurait du, la faute au manque de temps ou a la jeunesse sans doutes. Qu’importe finalement, le message des Kooks est passé devant une foule de 25.000 personnes.

Les Kooks quittent alors la scène, acclamés par le public, vient une longue attente, celle pour qui tout le monde est venu. Apres quelques minutes, le match France – Brésil apparaît sur les écrans géants, pour le plus grand plaisir de la foule qui va vibrer pendant quelques minutes, jusqu'à la mi-temps. La seconde période redémarre mais le match n’est pas diffusé, tout le monde attend patiemment muse, et puis une image de foot apparaît, la France vient d’ouvrir le score, une hystérie collective s’empare de la grand place, cette fois le public est chauffé a blanc. Matthiew Bellamy entre sur scène, quasi discrètement, les cris se font entendre, et dès les premiers accords de Map Of The Problematique on entre dans une véritable atmosphère de concert rock, les mouvements de foule, les photographes qui s’affairent devant la scène, tout comme les gars de la sécurité, occupés a évacuer les premiers victimes de la compression et des pogos.
Pendant ce temps le show de Muse en met plein les yeux et les oreilles, avalanche de son, débauche de lumières, une réalisation sur écran géant en direct, mais digne d’un dvd. Matthiew se permet même des délires à la guitare, improvisés ou travaillés, mais divins, un véritable surdoué, et qui dire de sa voix, fidèle a celle du cd alors que d’autres chanteurs plus connus auront recours a des artifices lors de l’enregistrement. Les titres s’enchaînent, les intros sont souvent modifiées, histoire d’apporter un plus par rapport à l’album, mais aussi de tromper les fans les plus assidus et de garder un effet de surprise.

Il est 22h55, alors que Matthiew est au piano, période calme du concert, des cris surgissent de la foule, la France vient d’éliminer le Brésil. La chanson terminée, Dominic Howard le batteur se lève et félicite la foule pour la qualification de la France. Le show se poursuit alors, entonnant les plus gros tubes du groupe, mais proposant des titres du dernier album également, débordant d’énergie la foule est fascinée par l’énormité du concert dont elle a assisté. Il n’y a pas grand chose à dire, peut être la durée du concert, 1h15, un peu court pour les fans, mais en revanche Muse est bel et bien un groupe de niveau international…

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