C’est avec plaisir que nous nous retrouvons au Splendid en ce mardi 21 mai 2019. Cette fois-ci, on profitera de la salle en version places assises et ambiance feutrée pour une session piano-voix avec Nach.
A la découverte du nouvel album de NACH
Si vous n’étiez pas sûr, NACH, c’est la contraction du prénom et nom de l’artiste qui n’est autre qu’Anna Chedid. La fibre artistique familiale n’est plus à démontrer et Nach est une artiste polyvalente qui a su se faire un prénom.
Quand le set commence, seule la voix d’Anna retentit dans une salle dans l’obscurité totale. Puis, elle s’accompagne du piano, ce qui annonce l’arrivée d’un rayon de lumière braquée sur elle. Elle interprète “l’aventure” première chanson du nouvel album éponyme qui sortira trois jours plus tard.
Avant d’annoncer le second morceau, Nach nous prévient ; nous allons participer et dialoguer avec elle pendant tout le spectacle. Ça sera avec “Moi tout à toi” que le set se poursuivra. Cette phrase entêtante devra être chantée par tout le public en réponse à la chanteuse. L’énergie de l’artiste donne immédiatement le ton.
Un public conquis
Pendant toute la soirée, le public est choriste, et vibre avec Anna. L’album n’est pas encore sorti mais les personnes présentes connaissent par cœur la plupart des morceaux. Les jeux de lumières habilleront la scène, notre regard sera attiré vers ce miroir rond suspendu, ainsi que vers la vidéo abstraite en noir et blanc diffusée sur certains morceaux du set.
“Dans les yeux de ma mère” est un temps fort de la soirée, empreint d’émotions et de nostalgie. La salle est touchée par les mots utilisés et la poésie déployée. Le tout raisonne comme un hymne à la femme qui nous élève. Par la suite, on entendra une merveilleuse reprise d’Alain Bashung “la nuit je mens”.
Enfin, le spectacle se conclut sur une ovation du public et Nach qui reprend a capella “Allo”. Elle finit en déambulant dans le public et nous invite à discuter avec elle à la sortie.
Cette soirée aura sonné pop-jazz, comme une pause remplie de douceur et de poésie dans nos vies qui n’en prennent jamais. On rentre chez nous, tout en rêvant d’un monde nouveau...
