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Olivia Ruiz + Anouk Aïta à l’Aéronef

Plusieurs choix s’offraient à nous pour ce soir de Saint-Valentin. Alors que Fred et Greg passent ce 14 février au Grand Mix avec la grande Nicole Willis, nous sommes à l’Aéronef avec Olivia Ruiz et Anouk Aïata. Le public est plutôt hétérogène : des familles avec leurs enfants, des amis et bien-sûr des couples…

C’est Anouk Aïata qui a la difficile mission de réchauffer la salle. Mais « Aïata », « la femme mangeuse des nuages du ciel » en langue maorie nous emmène très vite en voyage dans son univers Folk teinté de musiques du monde. Avec ses deux musiciens, elle nous propose une virée en Espagne, une balade dans leur EP sorti en octobre et nous dévoile leur premier album prévu pour avril. Elle attire notre attention par sa voix et par les thèmes de ses chansons sur la liberté ou encore les voyages. Cette première partie était une parfaite introduction à l’arrivée d’Olivia Ruiz qui a composé son nouvel album à Cuba et l’a enregistré aux Etats-Unis. Le voyage continue…

C’est dans une robe charleston noire que la belle Olivia entre sur scène. Le décor est plus sobre que lors de la tournée « Miss Météores » : un tissu blanc ample au plafond et au fond de la scène… Entourés de six musiciens, Olivia Ruiz ouvre cette soirée de Saint-Valentin par « La Voleuse de baisers » issu de son nouvel album « Le Calme et la Tempête ». Bien loin d’être calme sur scène, Olivia est un véritable tourbillon d’énergie. C’est important de le souligner car pour la première fois de sa carrière, elle a écrit seule ce quatrième album après une séparation et d’autres drames… Il s’est donc révélé plus sombre. Elle annonce d’ailleurs « une belle chanson de rupture pour commencer la Saint-Valentin ». Mais c’est de la provocation : on retrouve Olivia pétillante et drôle sur cette scène. « Le Calme et la Tempête » et « Plus j’aime, plus je pique » sont encore meilleurs en live. Revenons sur le décor : ce tissu blanc qui change de forme et sur lequel sont projetés de jolis motifs nous fait penser à un drap... Il nous nargue en ce jour de Saint-Valentin ! Mais on le voit autrement lorsqu’Olivia fait basculer le concert dans ce voyage à travers les sentiments sombres pour nous embarquer « là où elle est allée se remplir le cœur et l’âme de salsa » à Cuba. Alors que l’un de ses musiciens se met à danser avec elle, des photos de voyage sont projetées sur le tissu blanc qui flotte au-dessus de la scène. Et même si beaucoup de choses ont changé depuis la dernière tournée, le public a repris les paroles avec la « Belle à en crever ». De « Elle panique » à « Goûter-moi » en passant par « Le Tango du Qui », sans oublier « J’traînais des pieds », les souvenirs s’envolent tout doucement mais ces chansons restent. Les spectateurs ont eu le droit à un bon medley entre le nouvel album et les anciens morceaux. La mélancolie n’avait pas sa place dans cette soirée pleine de simplicité. On est rentré le cœur léger.

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