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Pokey Lafarge + The Harpsliders à l’Aéronef

Il n’y a pas foule au Club de l’Aéronef, ce dimanche 24 novembre, à 18h00. Le blues rustique et le western swing n’a pas vraiment son public sur la métropole : moins de 100 personnes se sont déplacées pour la double performance de ce soir.

Tout commence avec le duo blues rustique : The Harpsliders. Un guitariste sachant tâter du banjo et son batteur, Papy Washboard, magicien instrumentiste d’un autre temps. Ce dernier, suscitera notre intérêt en jouant, respectivement, de la planche à laver et de la basse… faite maison… c’est-à-dire un bâton pour le manche, une boite métallique à biscuit comme caisse de résonnance et deux cordes à linge… déconcertant, amusant, passionnant, c’est selon. Mais efficace, ça c’est sûr. Le duo, clairement orienté old school, nous délivre des morceaux blues et boogie avec cœur et passion. Moment presque scolaire lorsqu’on nous présente les instruments atypiques. Plaisir palpables des artistes lorsqu’ils jouent de ces instrus qui font un genre musical : banjo et harmonica. Le public, peu nombreux mais réceptif, en redemandera pour un rappel d’un quart d’heure. Le dernier morceau blues sera par ailleurs chanté en ch’ti.

C’est après un set de 45 minutes, plaisant et engagé, que The Harpsliders nous abandonne à Pokey Lafarge and The South City Three. Comment dire. Une onomatopée serait plus explicite que 10 lignes à son égard. Alors va pour l’onomatopée : ce concert était Whaooo ! Yeaaah ! Hiiiaaa !
Allez, je développe. Un plaisir communicatif, une joie contagieuse, une passion débordante sont les qualificatifs qui définiraient le mieux l’état d’esprit de cette joyeuse bande de musiciens à contre temps. Les instrus d’abords : contrebasse, harmonica, washboard… Les looks ensuite : chapeau de cowboy, costume d’avant-guerre, barbe fournie ou mèche ultra gominée… la musique enfin : le western country blues swing, ça ne court pas les ondes et les salles. Alors c’est parti pour une heure et demie de plaisir non-stop que 85 privilégiés garderont dans leur esprit, comme les témoins chanceux de ce que la scène folk peut faire de mieux outre atlantique.
Alors, on a dansé, on a ri et on a écouté surtout.
Un conseil, rattrapez-vous sur le net pour voir et entendre ce que Pokey Lafarge et sa bande peuvent offrir de mieux et guettez leur prochaine session. Elle vaut de l’or.

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