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Reggae Live Tour au Zénith

Depuis Dour bien sûr, avec tous les "bijoux" jamaïcains qui se sont relayés sur scène, depuis les Nuits Secrètes avec Lee Perry et Israël Vibration, (ou encore la Fête de l’Huma avec Seeed), je n’avais pas assisté à un bon vieux concert de Reggae. Les Mystic Revalation of Rastafari venaient d’annuler leur date à l’Aéronef… Ahhh… il arrivait à point ce Reggae Live Tour !

Les portes du Zénith ouvraient à 18h30… L’impression que la soirée va se terminer tôt m’inquiète un peu…
On arrive à la fin du set de Warrior King (entre temps la sécurité à l’entrée se croit dans une chanson de Sinsemilia et menace de me fouiller les dreads). Avant lui, le 12Sound et Ill Inspecta assurent le Warm Up. Roots sounds… pendant ce temps le Zénith continu de se remplir.

Tony Rebel est annoncé. L’animateur/présentateur/branleur fait ce qu’il peut pour motiver la salle et préparer l’accueil des artistes.
Séquences lovers et titres plus percutants s’enchaînent. Son fils vient le soutenir au micro et notre animateur préféré vient déjà annoncer le 2ème Round !

The Rasites prennent d’assaut les instrus déjà sur scène. La moulure titres lovers et titres Dance Hall reste la même qu’au 1er Round, fichtre ! Le set est cependant trop court pour rendre compte de l’énormité de leur talent. J’me souviens tout juste du T-shirt Che Gevara que tout le groupe arborait…

Gregory Isaac, qui remplace inopinément Kymani Marley (on gagne au change non ?) est dorénavant seul sur scène. Les Rasites restent comme prévu en back band et les classiques s’enchaînent : Night Nurse, Rumours, bien sûr… Gregory Isaac a vieilli, une partie de son visage est paralysé, mais sa voix et la vibes qu’il transmet restent (presque) les même. Le Cool Ruler reste le maître du Lover’s Rock, ça c’est sûr.

Le 3ème Round commence. Ou alors c’est le 4ème. L’animateur/présentateur/branleur ne sait plus… Satta Massagana, The Abyssinians viennent distiller leur Roots Reggae. Enfin !
Le public exalte. La basse tape dur, les voix si particulières de David Morrison, Bernard Collins & Donald Manning font tellement de bien au public présent ce soir. Là aussi les classiques s’enchaînent, mais quel plaisir !

Duckie Simpson est le 1er sur scène. A l’image de la prestation qu’il offrira ce soir, son regard parait triste. Alors qu’il se présente timidement et qu’il se glisse rapidement dans son rôle de choriste, Mickael Rose, costard aux légers reflets bleus et lunettes de soleil, arrive en dansant sur scène. Le public explose. Les Rasites donnent l’impression de mieux jouer. Le batteur joue de plus en plus "serré" ; rabougris sur sa batterie, sa cadence et sa précision s’accélèrent. Le son de la guitare s’amplifie, la basse et le synthé donnent le change au batteur, tandis que Michael Rose donne tout ce qu’il a : sa voix, son charisme, son énergie, son feeling.
Le Zénith se vide peu à peu, mais l’ambiance est de plus en plus bonne. Les lillois connaissent les paroles, dansent et lèvent le doigt en l’air. Tiens…, il n’y pas de drapeaux bretons dans la salle ?! Y’en a toujours eu au moins un dans les festivals reggae où je suis allé ! Lol !
Après un très bon rappel et un excellent moment psyché batterie-synthé-guitare-basse, tout les acteurs de la soirée reviennent sur scène, au rythme des Rasites. Tous distillent quelques mots, chantés et plus ou moins inspirés, tous ont l’air heureux d’être réunis sur scène devant un public conquit (On notera que c'est Queen Ifrica qui asssure le plus). Seul Duckie reste triste… il évite le micro que sa choriste s’apprête à lui passer, se faufile derrière la batterie, pour finalement disparaître sans réagir aux remerciement de son collègue Mickael Rose… y’a pas comme un malaise là ?

Review : Djay – Lillelanuit.com
Photos : Fabien – Lillelanuit.com

PS : et pardon à tous les potes spécialistes qu'étaient dans la salle (Regis, Mid, Maxi, Ch'tom, Matwa, Gilou, Hugues...) pour mes imprecisions...

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