Difficile de trouver au dernier moment une place assise au Biplan ce soir. Samuel Leroy, auteur – compositeur – interprète originaire du Pas-de-Calais monte sur scène. Il commence son spectacle « L’Olympic Tour » par une chanson « timide et modeste »… « En attendant l’Olympia » (Titre de son nouvel album).
« Qu’il est dur d’être artiste
Quand on n’est pas vedette
Ça donne un côté clown triste
Sur ma joyeuse tête ».
Ce clown parvient à faire rire le public grâce à son sens de l’humour et son talent pour jongler avec les mots. Les spectateurs ont apprécié l’histoire de « la vidange ». Qui n’est pas allé chez le garagiste pour un problème précis et est ressorti avec une liste de pièces changées ? Comment résister à la description du karatéka, de la mouche Mouchline qu’il a apprivoisée ou encore « l’amant de ma femme » (pour laquelle il a obtenu deux prix au Pic D’Or de Tarbes) ? Le public n’y parvient pas. Il rit de bon cœur.
Samuel passe avec facilité de la guitare au piano, du rire à la mélancolie pour nous entraîner dans son histoire. Son univers, ce sont les racines siciliennes de son grand-père immigré « Giuseppe », ses études à «Robespierre» (le lycée d’Arras)… et la musique même si « le disque va mal ». Sam le sait et sa productrice aussi. Pour y faire face, ils essayent donc de miser sur les concerts et leurs mises en scène. Sam se déguise alors en Monsieur (Hyper Con) Driac ou en fille pour parler de ses « amies ».
Cet amoureux de la chanson française nous propose aussi un moment de poésie sur la galette des rois. Et ce soir, Leroy, c’est Samuel.
* Photo : http://www.samuel-leroy.fr/
