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Sean lennon , Jean Racine et Joujou d’Antan au Grand Mix

28 février 2007 – sean Lennon – Grand Mix Tourcoing

Premières parties

Jean Racine (F)

Joujou d’Antan (I)

La soirée s’annonce bien, ce soir ça se passe au Grand Mix à Tourcoing.

Tête d’affiche : sean lennon, première partie annoncée Jean Racine, un petit gars à la guitare qui chante la plupart de ses morceaux en français, accompagné par ses musiciens Ca reste pour moi dans la veine de tété et compagnie. Ça peut être sympa même si c’est pas mon truc. Le concert se finit et permet la petite pause bar et clope, et pour les clopeux faut avoir du courage parce que maintenant c’est dehors que ça se passe.

Retour en salle. Etonnant, alors que on pensait assister après la première partie au concert de Sean Lennon, cinq gars prennent place sur scène, (guitaristes - cahnteur – bassiste – batteur –trompettiste). Au premier abord, on aurait pu penser que c’était les zicos de Sean Lennon. Premier morceau, pas de Sean, et c’est la claque,ce groupe est une révélation, Le son est complètement barré, le cuivre donne un relief intéressant à leurs compositions, c’est jonché d’arpèges de guitare saturée. Le chanteur, est très expressif avec une voix sortie tout droit des cauchemars d’enfants, avec des intonations étranges et aigus, qui donnent un petit côté malsain aux morceaux. … un groupe à découvrir absolument, ça a été pour moi le coup de cœur de ce début d’année. Joujou d’Antan, ça s’est leur petit nom, viennent tout droit d’Italie avec une vraie belle performance technique et scénique. Pendant le concert, Ils sont rejoints pour un morceau par Sean et la Claviériste Yuka Honda. Avant de partir de scène, le chanteur a envoyé des trucs dans le publicq qui ressemblé de loin a des disques vinyles.

Maintenant c’est au tour de Sean Lennon, c’est bien pour lui qu’on était venu à la base, de passage au Grand mix pour son deuxième album Friendly Fire, un album dans la pure lignée de la pop. Sean chanteur à la petite voix fragile, qui pour certains morceaux peut ressemblée à celle de Air ou des Beatles par la douceur du timbre.

Avec un patronyme comme le sien, ça ne doit pas être évident. C’est clair qu’on doit t’attendre au tournant, avec la critique facile, pour lui ça doit être une pression permanent, celle de faire au moins aussi bien que son premier disque et, surtout, celle de se montrer à la hauteur de son nom.

En tout cas, il a un sens de la mélodie certain avec une voix incroyablement proche de celle de son père, les intonations de voix sont à ce point similaires (dans "Parachute" on croirait entendre John Lennon sur "Julia" ou "Happiness Is A Warm Gun").

Le concert est vraiment sympa, les morceaux s'articulant généralement autour d'une série d'arpèges délicats. Plusieurs morceaux sont des vraies réussites, comme la magnifique "Dead Meat", "Wait For Me", "On Again Off Again" sans oublier le fameux “Parachute” plus romantique, aussi sombre, que mélodieux et aérien.

Les titres s'enchaînent délicatement, révélant de subtils arrangements de cordes comme pôur le morceau « "Spectacle » et une douce mélancolie acoustique, notamment avec le superbe "Friendly Fire". Ce spleen, à la longue un peu oppressant ("Tomorrow"), prend fin avec un ludique et très lennonien "Headlights", avant un final psychédélique, où "Would I be the one" (une reprise de Marc Bolan) côtoie le poignant "Falling out of love".

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