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Shaka Ponk au Zénith d’Amiens

Se lever Shaka.
Se coucher Ponk.

Il est des groupes qui te réveilleraient un mort. A l’intérieur, Noesis était broyé. Soucis personnels, cœur atomisé, deux décès consécutifs, etc. Je ne te cache rien, Lecteur, j’ai morflé. Arrivent les copines de Tôt Ou Tard qui proposent un petit Live pour se changer les idées. Banco.
Révélation, je suis bien vivant. J’ai encore à faire. L’envie est toujours présente. Poser les yeux sur Shaka Ponk me donne une force extraordinaire. Le groupe remue. Et envoie valser les tourments. Difficile de ne pas afficher un large sourire devant ces joyeux fous sautant qui atomisent, une nouvelle fois, un large public. Shaka, c’est un shoot de bonheur. Un passeport pour le Nirvana. Euphorique. Gotta get Me High !

Oublie ta tristesse, regarde ce qui se trame dans la salle.

Ina Ich assure une première partie de qualité. Je l’avais déjà croisée sur les routes, il y a quelques années. Elle reste d’une brutale efficacité, même si on aurait apprécié davantage de titres du premier album (deux extraits seulement). Ame Armée en final reste une valeur sûre.

« Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas faire ça. »
Pourtant…
Frah a trouvé nouvel amusement depuis qu’il se frotte aux Zéniths. Direction les gradins, on monte sur les rambardes de sécurité, et on se jette dans la fosse. Taré !
Ce soir encore, Shaka Ponk est dans une forme explosive. Me demande toujours à quoi ils carburent tous. Bon, Steve, grillé, c’est du Jack !
Samaha s’amuse avec les objectifs. « Danke, smouicks. » Les cheveux de Mandris affolent les dames. Cyril est un roc. Ion martèle les fûts. Formule connue, mais qui fonctionne.

Pas de réelle surprise, terrain balisé. Mais on y retourne avec un appétit féroce. Shaka Ponk, cela se vit sur les planches. Les slams impressionnent. La folie qui s’empare du Zénith est palpable dès l’intro de Shiza Radio. Elle ne faiblira jamais. Peut-être sur My Name Is Stain qui peine à s’imposer. Pourtant, quel joli titre. Mais au cœur de compositions barrées où la bande peut retourner les foules, Stain se perd malheureusement.

Dot Coma reste un grand moment. Pur plaisir coupable. On est au spectacle, on en a plein les mirettes.

La presse régionale n’avait pas été tendre avec le concert de l’Aéronef. Je pense sincèrement que pour prendre la pleine mesure de ce qu’est Shaka Ponk, il faut avoir gardé son âme d’enfant intacte. On s’amuse, on fait les fous avec les copains, sans se soucier du qu’en-dira-t-on.
Oui, c’est foutraque, ça part dans tous les sens. Mais bordel, les sensations engendrées font tellement de bien. Comment ne pas craquer sur Sex Ball et le passage obligé de Frah et Samaha, au cœur du Zénith ? Comment ne pas s’esclaffer quand on voit débouler Frah dans les gradins pour improviser un petit set au plus proche des fans ?

De la générosité et de l’émotion, quoi qu’en disent les collègues.

Lecteur, si tu n’as jamais vécu l’expérience Shaka Ponk, Live, réserve vite ta place pour le Zénith de Lille, le 16 Novembre 2012.
Je prends les paris, concert complet.

Se lever Shaka.
Se coucher Ponk.
Définitivement.

Merci pour le bonheur que vous insufflez dans ma vie.

Noesis.

 


 

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