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Sharko & The Sunday Drivers à L’Aéronef

Hier soir l’Aéronef recevait les belges sharko , groupe de pop rock énergétique pour un concert qui restera mémorable. En tournée, pour leur quatrième album « Molécule », ils ont une fois encore dépassé ce que l’on pouvait attendre d’un groupe rock par excellence. Sharko, c'est un moyen simple, rapide et efficace pour être de bonne humeur. On y retrouve l’énergie de la langue naturelle du rock : l’anglais.

21h30, Les rideaux s’ouvrent, le guitariste Teuk Henri joue une intro qui pose l’ambiance, il est vite rejoint par ces acolytes, tous applaudis par une foule en délire, belge francophone. Ils commencent par un titre du dernier album molécule, « Bug ». Les jeux de lumière accentuent le jeu du batteur. Sharko, c'est aussi différentes atmosphères avec entre autres les riffs basiques mais ô combien efficaces de « Motels » ou « Sugarboy », la douceur lancinante de « I need someone » ou « Love is a bug ». Ils nous font voyager avec « Trip » en nous propulsant dans la galaxie Sharko, près de la constellation Bartholomé. Ils surenchérissent avec « No more I give up ». Puis c’est au tour de « Motels » , avec ce riff impardonnable, qui fait bel et bien de lui le single de l’album.

Le public est connaisseur ce soir (pas moins de la moitié de l’Aéronef s’est déplacée de Belgique, pour suivre leur groupe fétiche sur le sol lillois). Ils se prêtent au jeu avec bonne humeur, sans se faire prier sur    « Excellent » ou  « No Contest ». Les fidèles connaissent les chansons sur le bout des doigts… De « I Went Down » en passant par « Trip », « Motels », « Spotlite» ou « Sweet Protection », ce fameux « sweet protection »,  en version remixé, le public pousse la chansonnette.

David leader charismatique, sublime ses morceaux par l’énergie dévastatrice qui le pousse à se distordre dans tous les sens, et ô comment « Rock 1 » devient un grand n’importe quoi de bien rock'n roll. Ce soir, il a troqué sa basse pour la guitare acoustique sur ce titre « Spotlite » de l’album III, pour le ukulélé sur « No contest » et on le retrouve en solo au moment du rappel pour un « Excellent » au ukulélé.

Même si la plupart des morceaux joués ce soir sortent du dernier album,enregistré sous l'égide de Dimitri Tikovoï, producteur (entre autres) de l'album Meds de Placebo, ils nous ont fait le plaisir de jouer des extraits de l’album III et de MEEUWS 2. On pourrait peut être leur reprocher un seule chose : les morceaux sont trop courts.

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