Pour ce 2éme jour du Festival Quilit-Quilit "Hors les murs" belle programmation en perspective avec Simdiese6, Cercueil, L’objet et SEIK
Simdiése6 est le premier à s’avancer sur scène. Jonglant entre guitare et clavier, entre rock et électro, il se défie des frontières musicales pour produire une œuvre multiple et personnelle. Seul sous les projecteurs, chantant dans la langue de Shakespeare et usant de samples instrumentaux, il donne corps en live à ses compositions. Les morceaux défilent mais ne se ressemblent pas. Avec une musique électronique vivante et visuelle, ce premier artiste inaugure du meilleur pour la suite de la soirée.
Cercueil vient en second. Un groupe multidimensionnel autant dans ses supports d’expressions que dans son style mêlant électro, pop aux accents folk, le tout transmis au travers d’une attitude impassible étudiée. Le duo, créé début 2005, a déjà partagé la scène des Dresden Dolls, des Sister Iodine , des Depth Affect ou encore de Black Dice. Ses deux membres multiplient les expériences : projets musicaux parallèles, performances musicales et visuelles, bandes originales de films… Ce soir, les deux musiciens ont offert à un publique attentif un concert envoûtant. Une incursion fascinante dans leur univers fouillé et obsédant.
L’Objet est le 3éme groupe à l’affiche. Batterie, basse, guitare. Une formation classique pour un rock rythmique et instrumental. Les compositions allient génie, maîtrise et minimalisme. Ce groupe est un objet unique dans le paysage post-rock français, digne de ses homologues nord américain. L’Objet impressionne sans avoir besoin ni de paroles, ni de rifs superflus, simplement par leur construction rythmique et mise en place mélodique. L’ambiance monte encore d’un cran avec ce groupe et l’assistance ne se trompe lorsqu’elle salue leur prestation par des applaudissements nombreux et soutenus.
Pour finir en apothéose ce festival, les Sexual Earthquake in Kobe débarquent sur scène. Entrée magistrale des SEIK : Charlie (chant) monté sur ressort, se propulse sur scène suivi en trombe par Tyler (Basse) et Myd (Platine). JC (ingé son) est loin de la scène cette fois mais on ne l’oublie pas car sans lui les SEIK ne serait pas ce qu’ils sont ! Plus qu’un tremblement de terre, les SEIK c’est un ouragan qui emporte tout sur son passage. De leurs influences électro, hip-hop et rock ils ont gardé le meilleur : un son d’une rare énergie. Sur une ligne de beat ou de basse ils enchaînent les morceaux efficaces. Ils étonnent par leurs compos et leur jeu de scène n’est pas en reste. Quand Charlie fait le show, la scène prend des allures de dance floor. Les nombreux fans présents aux premiers rangs sont en transes, leurs déhanchés faisant presque concurrence à ceux du chanteur. Les SEIK, un groupe taillé pour la scène comme ils nous l’ont encore démontré ce soir.
