La saison des concerts touchent à sa fin, la métropole lilloise se met doucement en veille, et après les quelques petites dates restantes cette semaine, une accalmie est à prévoir pour les semaines à venir...
Venu de Gand, Bram Vanparys alias The Bony King of Nowhere apporte sa touche musicale avant les fêtes de fin d’année. The Bony King of Nowhere, un nom un peu compliqué, qui n’est autre que le second nom de la chanson “There There”, du groupe Radiohead, qu’il admire beaucoup.
Seul avec ses guitares, Bram prend place sur la petite scène de la Péniche devant un public qui, malgré les invitations lancées par À gauche de la Lune sur Facebook, est resté trop peu discret, et trop peu nombreux. Dommage.
C’est tout en discrétion et en timidité aussi que Bram s’aventure dans ses compositions, avec pour seul fond musical une guitare sèche qui résonne contre les parois de la Péniche. Entre deux morceaux, il tente quelques mots de français pour signaler qu’il est très heureux d’être là.
Bercée entre lyrisme et poésie, sa musique est belle et triste à la fois. Sincère et délicat dans ses chansons comme dans ses prises de paroles, il crée autour de lui une atmosphère chaleureuse et très intime. Inutile d’insister pour tomber sous le charme de cette voix douce accompagnée d’un réel talent de songwriter folk.
Avant d’entamer “Everything I like”, il nous fait une confession. C’est un morceau très important pour lui, puisqu’il a eu l’occasion de monter sur scène lors du concert des Inrocks avec Devendra Banhart, sur la scène de l’Aéronef. Quand on a demandé qui dans la salle composait et voulait monter sur scène, il a répondu présent... C’était son premier concert en quelques sortes.
Depuis Bram a sorti un album, “Alas my Love”, sur le label An Pierlé et Koen Gijsen. Le public belge et les médias ne s’y sont pas trompés en l’annonçant comme un jeune musicien à suivre de près, reste à faire sa place dans le public français, généralement assez sensible aux talents belges.
