Sold Out pour un samedi soir au Théâtre Sébastopol, fait rare pour un jour de week-end… Mais quel groupe peut donc bien ramener autant de monde dans cette salle qui ne subit pas les effets du temps… À l’inverse du public qui affichait une bonne quarantaine d’année en moyenne…
Revolution…right now…
…Peut-être pas pour tout de suite cette « révolution », mais retour dans le temps avec le groupe The Rabeats. Un groupe tribute aux Beatles qui joue des « reprises » de ces derniers, et qui occupe ce soir l’affiche unique du théâtre. Alors ! Une énième renaissance des Beatles à travers ce groupe francophone… ou pas ?
A Hard Day’s Night…
Autant ne pas faire durer le suspense plus longtemps, après la troisième chanson, tout le public du théâtre était debout, et chantait les chansons ultra-connues des Beatles. Un succès certain ! La prestation était pour le moins impressionnante tant on avait l’impression de se retrouver face à la mythique formation du groupe anglais, qui pourtant était ici remplacée par des français… Tout y était, les tenus, les instruments, le look, les voix… Absolument tout !
Et pourtant pas de Yellow Submarine…
C’est bien le seul reproche que l’on peut faire à cette soirée, l’absence de certains titres des Beatles, mais il fallait faire un choix tant le nombre est important dans le catalogue du groupe. The Rabeats s’impose sans pour autant faire dans la copie. On prend du plaisir à entendre de nouveau ces titres maintes fois écoutés, qui ont bercé l’adolescence de certains… Après un show de deux fois 45min, la fin s’annonce déjà…
Michelle… Encore…
C’est sur cette magnifique ballade au piano que s’annonce progressivement la fin officielle du concert ; mais ce n’est que reculer pour mieux sauter, et ce n’est pas un mais deux rappels, de trois chansons chacun, qui nous sont proposés en guise de conclusion magistrale, sur une standing ovation.
The Rabeats est une agréable surprise, loin des tribute habituels que l’on oublie rapidement ; la prestation et l’attitude sont là, tout comme la magie du groupe original, qui opère encore.
