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The Streets à la Condition Publique

Jonaz en première partie de The Streets. Même lui a dû être surpris…

Certains dans la salle ont du mal à adhérer à ce qu’il joue, mais Jonaz est à l’aise et lâche son phrasé répétitif sur des samples et autres beats.
Son dernier titre lui refait gagner des points. Il balaye les médisants de ses paroles drôles et réalistes. Jonaz est une première partie, qui test les lumières et les micros (c’est lui qui le dit) mais qui a su chauffer et préparer le public à The Streets.
Entrée du groupe anglais. Le concert débute, on entend un mélange entre des titres des 2 premiers albums et du dernier « The Hardest Way to Make an Easy Living ». Les chansons sonnent différemment de part la configuration. Un batteur en forme de crooner qui se lève lorsque le leader dit « Stand-up ! », un bassiste tout droit sorti d’un film de la Blackxploitation, un claviériste en retrait mais qui a l’air heureux de jouer, ainsi que les deux MCs que sont Leo The Lion, le lover invétéré et Mike Skinner au Charisme décontracté. Façonner un groupe tel que celui-ci, à partir de chansons écrites par un seul homme, est une prouesse que la foule n’hésite pas à saluer entre quelques pas de danse. Mike Skinner s’amuse à faire boire les personnes consentantes. On le savait adepte de défis musicaux, il faudra désormais compter sur les défis alcooliques. On peut être agacés par certaines parties vocales de Leo The Lion qui rappelle l’apogée des Boys II Men, mais l’addition des deux MCs, entre rap urbain et soul qui monte dans les aigues, prend parfois une ampleur insoupçonné.

Après un set d’un peu plus d’une heure, The Streets nous sert un rappel très rock’n roll avec stage-diving surprenant.

Mike Skinner a assuré et pourtant l’ambiance était un peu molle Jeudi soir. Est-ce la salle ?, le public ? ou simplement les séquences lovers trop nombreuses qui ont plombé l’ambiance ?

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