C’est de nouveau au Théâtre Sébastopol que nous avons rendez-vous dans une salle comble, en compagnie cette fois du quatuor à cordes Stevens. L’occasion de redécouvrir les morceaux qui ont marqué la carrière de cet artiste dans un voyage harmonique et émotionnel.
À près de soixante-dix ans, William Sheller continue à emporter son auditoire dans son imaginaire où il fait bon s’émouvoir, suspendu entre la nostalgie de l’enfance, la douleur d’aimer et la douceur de vivre. Parmi les points d’orgue de la soirée, Les Machines Absurdes, que je découvris dans une version acoustique plus poignante que jamais, Simplement, où chaque refrain s’envolait par des chemins subtilement différents et bien évidemment Un Homme Heureux qui reste sans doute le titre le plus emblématique, même si j’ai regretté que seul Cuir de Russie ait été joué de l’album Univers.
Toujours est-il que cette soirée fut magique. Il serait vain d’ajouter plus et aucun discours ne pourrait me permettre de partager ce cocktail de sensations musicales salué par une standing ovation largement méritée.
Tracklist : Je Cours Tout Seul – Nicolas – Mon Hôtel – Cuir de Russie – Babayaga (instrumental) – Un Archer sur les Veines – Les Orgueilleuses – Fier et Fou de Vous – ENTRACTE – Les Filles de l’Aurore – Les Machines Absurdes – Bus Stop – Maman Est Folle – Petit Pinpon – Pepperland (instrumental) – Les Souris Noires – Simplement – À Franchement Parler – Un Homme heureux – RAPPEL : Le Cahier à Spirales – Dans un Vieux Rock’n’Roll
