Il est 20 heures et à ma grande surprise il n’y a pas grand monde ce soir au Midland. On me dit que le Betizfest n’est pas innocent dans l’affaire et c’est bien regrettable pour une date qui avait légitimement fait salle comble l’an dernier. Pas grave, en tout cas, la modestie du public n’atteint pas l’enthousiasme des groupes qui, dans cette salle où seuls les rats ont un backstage, se font l’accolade et se retrouvent après presque un an depuis leur date mémorable dans ce bouge.
Le temps d’un réglage rapide et les premiers accords résonnent avec Bloody Hours. Le groove est bon, l’enthousiasme est là, mais le chant offre malheureusement moins de variété que la musique, ce qui est dommage car le chanteur semble savoir ce que c’est que d’être en scène.
Setlist : Opportunist – Run Like – Son of a Bitch – BTM – Queen of Love – Atypical – Scary Lips – Crazy Nightmare
Ce sont ensuite les boucaniers de Blackbart qui viennent écumer la nuit. Cette fois-ci le batteur joue sur un set qu’il domine et vire de bord au moindre coup de vent sans accroc pour l’équipage. Après quelques salves que certains dans le public reprennent en cœur, Jim (de Wizzö) vient sur scène pour une reprise d’Iron Maiden qui fait tourner les couettes des vikings.
Setlist : Tovarich – Conquistador – A New Hope – Eclipse – Casnedwydd-back – Ce Soir – Voodoo – The Trooper – Cyclone – Pas de place aux remords
Les cowboys arrivent ensuite en scène et balance du lourd dès le premier accord. Certes, il n’y a plus d’effet de surprise, mais on compense en reprenant en chœur les chansons qu’on a eu le temps d’apprendre entre temps. Ah merde ! Y en a des nouvelles ! C’est pas grave, tout le monde parle yaourt. Après tout, c’est ça l’Europe !
Setlist : Full Speed – I Don’t Wanna Be Your Lover – Dr Destroyer – Teasing The Devil – I Do What I Want – One Night Stand – Dirty Legs – War – Hellraiser – Back In The Game – Shotgun – Real Hot Stuff
