D’après le roman de Cécile Huguenin, mise en scène de Bertrand Foly
Daniel est écrivain, il vit de mots et les dédient à sa femme, Cécile, jusqu’au jour où les mots commencent à lui manquer. Le diagnostic est sans appel, Alzheimer. Comment s’aimer malgré la maladie ? Comment s’aimer par-delà la maladie ? Comment s’aimer après 30 années de vie commune, quand vous êtes désormais seule à vous souvenir du passé ? Voilà la question que se pose Cécile. Cette épouse va tenter de faire durer son amour pour Daniel, non pas en tentant de rappeler le passé, mais en les se projetant dans l’avenir…
Mais Alzheimer n’est pas une maladie dont on guérit, l’état de Daniel ne s’améliore pas, et Cécile, par amour, par désir de vivre, se voit contrainte de placer Daniel.
L’adaptation de ce roman permet au spectateur de suivre le combat de Cécile contre la maladie ; la mise en scène, sobre, repose principalement sur le jeu chorégraphié des acteurs : les déplacements progressivement hésitants de Daniel traduisent sa lente dégradation et son manque de cohérence par rapport aux déplacements toujours solides de son épouse ; leur danse perd en harmonie, ils s’éloignent l’un de l’autre.
