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Lille Art Fair 2009

Pour la seconde année consécutive, Lille Grand Palais s’est transformé en galerie d’art.
Du 3 au 6 avril, la foire européenne d’art contemporain, Lille Art Fair 2009, accueillait plus d’une quarantaine de galeries venues de France, d’Allemagne, de Belgique, d’Italie et des Pays-Bas.
Du Pop Art à l’art figuratif en passant par l’Op’art et le surréalisme, cette galerie de plus de 8000 m² nous a offert une vue d’ensemble des différents mouvements contemporains des années 50 à aujourd’hui.

Lillelanuit.com y est allé flâner...
Retour sur les œuvres qui ont particulièrement attiré notre attention.

Premiers pas dans la foire, nous entrons dans un univers où l’enfance est à l’honneur: la galerie Memmi. Accrochés au mur, un tableau de Stéphane Gubert, représentant la vraie nature de Mario, le célèbre personnage de jeu vidéo. Nous dévorons des yeux les paquets géants de Chamallows et Dragibus d’Annick b. Cuadrado. Ces artistes puisent leurs idées dans l’enfance et la publicité. « Notre clientèle commence dès l’âge de 7 ans. Ce sont les enfants qui emmènent leurs parents voir nos œuvres, nous annonce Stéphanie Memmi, directrice de la galerie. Nous voulons faire sourire le public à travers ses différents clins d’œil à la société de consommation ! ».

Nous continuons notre visite. Sourire devant la Femme Orange d’Yannick Cohonner de la galerie Patrick Gaultier. Mensuration : 180x170x130cm pour 50kg. Un poids difficile à croire lorsque l’on voit les formes abondantes de cette sculpture en polyester et fibre de verre. A ses côtés, d’autres troncs de femmes : celles-ci sont violettes, orange, bleues ou jaunes, ont des piercings sur les tétons, les jambes en l’air. La femme parfaite ? À méditer…

Nous empruntons une autre allée. Nous voici devant For Art (Gallery) où nous faisons la rencontre d’Anne-Valérie Paris-Pichon, directrice de cette récente galerie lilloise. « Aujourd’hui, les gens ont peur de franchir la porte d’une galerie. Ils préfèrent aller voir une exposition où le coquelicot se vend bien ! Lille Art Fair est un bon moyen de nous faire connaître, et de présenter au public les nouvelles galeries qui naissent dans la région

Terminons notre visite par la galerie GNG, où nous découvrons les œuvres de Giuseppe Zoppi. Des sculptures ? Absolument pas. Cet artiste italien utilise une préparation à base d'encaustique pour reproduire sur toile l’aspect vieilli d’un pan de mur ou d’une porte que le temps aurait usés. Une envie de poser les doigts sur cette incroyable texture… « N’hésitez pas ! Touchez ses peintures pour vous rendre compte de la technique que l’artiste a utilisée, nous indique le galeriste Gilles Naudin. C’est important de toucher une oeuvre. Il faut arrêter de sacraliser l’art !»

Pendant quatre jours, Lille Art Fair nous a fait voyager au pays de l’art contemporain, un monde coloré où matières et styles viennent à la rencontre du public. Les organisateurs souhaitaient, à travers cette immense foire, rendre l’art accessible à tous. Un but qui semble atteint ! Lille Art Fair pourrait bien devenir le rendez-vous incontournable de la région pour les amateurs et collectionneurs d’art contemporain…

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