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L’exposition « Sésostris III, pharaon de légende » et sa Silent Party au Palais des Beaux Arts

L’exposition Sésostris III, pharaon de légende – Du 9 octobre 2014 au 25 janvier 2015

C’est la première grande exposition du Palais des Beaux-Arts de Lille consacrée à l’Egypte, et la première au monde consacrée à ce roi d’Egypte. Pour cet événement, le Palais des Beaux-Arts de Lille a collaboré avec « le Musée du Louvre, qui détient l’une des plus grandes collections d’antiquités égyptiennes après le Musée du Caire, et qui a prêté 50 œuvres pour cette exposition ». Plus de 150 œuvres ont été empruntées à une trentaine de musées comme le British Museum de Londres, le Metropolitan Museum de New York… La collection du Palais des Beaux-Arts de Lille s'était « enrichie des découvertes faites en Nubie soudanaise dans les années 60 par l’Université de Lille 3 sur des sites datant de Sésostris III ». On peut donc découvrir en tout environ 300 objets qui retracent le règne de Sésostris III, l’un des souverains les plus emblématiques de l’Egypte antique : du linteau de porte du temple de Médamoud, ou encore du miroir de style égyptien, au modèle de barque servant lors d’un enterrement...

La visite débute dans l’atrium du Palais des Beaux-Arts où sont installées les œuvres contemporaines d’Anthony Gormley et Wolfgang Laib. Avec « Voyage au bout de la nuit », les deux artistes illustrent les questions existentielles du passage de la vie à la mort et de l’immortalité de l’âme. Wolfgang Laib a par exemple utilisé 100 barques et 200kg de riz.

On rencontre dès l’entrée dans l’exposition le roi « aux traits volontairement particuliers, voire énigmatiques », « au visage âgé, aux yeux tombants, aux rides marquées, aux joues creusées, aux oreilles excessivement grandes et décollées ». Un portrait différent des représentations traditionnelles d’un roi. La visite guidée permet de comprendre la construction de cette exposition et ces différents aspects. Une chapelle funéraire a été reconstituée au sein de cette exposition. Cette reconstitution en 3D de la société Ingeo donne l’impression d’entrer dans la tombe du monarque Djehoutyhotep et d’observer les peintures.

Le volet « Révélateurs d’Egypte : archéologie et photographie au 19ème siècle » clôture ce voyage dans le temps.

Silent Party – le 22 janvier 2015

Tout au long de cette exposition, le Palais des Beaux-Arts a offert des conférences et des nocturnes. Et il a marqué le coup pour la clôture avec une Silent Party en collaboration avec l’Aéronef. C’est un succès, la soirée est très vite sold out, et c’est « the place to be » sur l’événement Facebook.

Le principe de la soirée : Deux DJ mixent simultanément. Le public qui a un casque sur les oreilles choisit la piste 1 ou 2. Premier dilemme entre des musiques d’inspiration égyptienne, arabe et africaine : Malik Berki VS Big Buddha. La salle se remplit peu à peu. On s’amuse à deviner sur quelle piste les uns ou les autres dansent.

La salle est pleine et attend vraiment avec impatience, Pouvoir Magique du collectif Mawimbi et surtout Fakear. On jongle entre les deux car ce n’est pas le même style, et on est tenté de changer de piste quand on entend crier. Le concept est vraiment marrant à tester, surtout dans un cadre aussi atypique !

Pour aller plus loin : Des animaux et des pharaons – le règne animal dans l’Egypte ancienne – du 5 décembre 2014 au 9 mars 2015 au Louvre Lens.

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