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Festival de Dour – Jour 4

18ème Edition du Festival de Dour – Jour 4.
La motivation est toujours présente, mais l’énergie se fait rare… Aller on est jeune… On récupérera plus tard… moi j’m’en fou, dans 2 jours je bronze sur les plages barcelonaises…
Nico abandonne…
En arrivant sur le site, on croise Elise, qui part elle aussi…

Ça devient triste, ça sent la fin… Bon… nous il nous reste au moins 5 bonnes heures avant d’en avoir terminé, c’est pas le moment de lâcher l’affaire…

Pour une fois, Mike et moi arrivons en même temps. Faut dire que j’étais assis à côté de lui pendant le trajet…

16h05 : TOK @ The Red Frequency Stage [Dance Hall R n’B]
>> par Djay :

4 MCs politiquement correctes sont sur scène. Dreadlocks et look de chanteur R n’B, TOK est dans la place. Sur des beat Hip Hop, et souvent R n’B, les Mcs posent leur voix graves et leur flow Ragga.
Une fan monte sur scène pour frotter ses jolies fesses (on est loin, mais en tous cas elle les bouge bien !) tour à tour contre les 4 jamaïcains. TOK sont aux anges… On dirait qu’on est devant un clip sur MTV. Pour zapper, suffit juste de marcher jusqu’à une autre scène. Vite, on zappe !


17h10 : Nada Surf @ Last Arena [Rock alternatif]

>> par Djay & Mike :

Nada Surf et Dour, une histoire qui marche. C’est leur 3ème venue sur le site de la machine à feu et apparemment, ils aiment ça. Au 2ème titre déjà « Popular », le public est ravi. Le chanteur en profite après pour se ré accorder : « Ca sonne bien là, non ? ». Indéniablement, oui ! Ca sonne bien ! Le groupe new-yorkais est composé d’un bassiste (Daniel Lorca), d’un guitariste (Matthew Caws) qui tout les deux s’occupe aussi du chant et d’un batteur (Ira Elliot). Ce dernier a d’ailleurs un jolie batterie, verte pomme sur laquelle il se donne tellement à fond qu’il en perd régulièrement ces baguettes. Les deux chanteurs parlent tranquillement au public, sans se la jouer. Ils ont vraiment la classe et tout en simplicité. « C’est de la fumée ou de la poussière ? ». Entre deux pistes, alors qu’il est en train de se ré accorder, il lance au public, dans son français bien maîtrisé « C’est qui qui a crié avant ? » [Un cri devant, le même] « C’est fort ! Tu peux le refaire ? » [Même cri, encore plus fort] « Ca me fait un peu peur… ! » Et d’enchaîner sur un riff de guitare directement sur le morceau suivant. Ils maîtrisent parfaitement le jeu de scène ! Arrive une nouvelle chanson live et en français « Petite fille », sympathique, dans un style Jean-Louis Aubert (!) mais je dis sans doute ça à cause des lunettes de soleil de Matthew ;-).
Le bassiste traduit la poésie du chanteur, quelques attaques à la basse viennent réveiller un morceau cool et nonchalant.
Malgré leur départ de scène un peu rapide, c’était vraiment un bon concert !
Bravo aux ingé son ou à la qualité de la balance ! Sur ce concert, le son était nickel.

18h : Sinik @ Dance Hall [Rap]
>> par Djay :

Sinik vient présenter son 2ème album au public de Dour. J’ai pas encore eu le temps de l’écouter (maintenant si en fait et il est vraiment pas mal…) et vient le voir un peu par curiosité (et aussi parce qu’il s’était barré au bout de 30 seconde à l’Aéronef.).
Sinik assure. Ses textes sont réfléchis et ses mots sont pesés. Lorsqu’il fait tourner au public un « gros joint de shit des Yvelines » (dixit Sinik), il précise qu’il n’est pas là pour faire la morale mais qu’il a conscience que des enfants et des jeunes qui ne fument pas le regardent… Puis il enchaîne sur sa rencontre avec son DJ en zonz’.
On s’apprête à partir quand Sinik se met à rapper les textes de Kool Shen, la partition du Nique Ta Mère. Grosse dédicace au babtou « Faites du bruit pour le daron du hip Hop en France ! » cri Sinik. Ce genre de reconnaissance dans le Rap français est assez rare pour être soulignée. Bien uèj Sinik !

18h : Luciano & Andrew Tosh @ The Red Frequency Stage [Reggae]
>> par Djay :

Luciano« le seul de la nouvelle génération qui assure en Reggae ! » dixit Tyron Downie, clavier des Wailers.
Ben il a pas tord le Tyron, parce qu’il assure Luciano ! Prêt pour le combat dans une tenue kaki, Luciano tient un bâton vert jaune rouge dans sa main et offre un pur Reggae Roots où viennent se mêler des accélérations Dance Hall de la nouvelle vague et quelques légers beat Hip Hop.
Le show est excellent. Personne du public ne peut rester statique tant les vibes sont entraînantes. Le saxophoniste s’avance au milieu de la scène pour son solo pendant que Luciano, debout sur de grosses enceintes sur le côté, active le public.
Andrew Tosh revient sur scène pour accompagner Luciano sur Legalize it. Son frère est aussi là et d’après les quelques phrases qu’il reprend, on peut deviner qu’il n’est pas chanteur. Mais quel beau moment de voir les 2 fils de Peter Tosh, main dans la main, reprendre ce si célèbre titre de leur père. Un vrai moment de bonheur !!

20h15 : Disiz La Peste @ Dance Hall [Rap]
>> par Djay :

Disiz prend du retard. Une voix off en profite pour annoncer que La Caution jouera à la place de Bouba, bloqué à l’Aéroport au Sénégal…
Sur scène, je suis surpris de voir, en plus d’un Dj, un guitariste et un batteur. Puis en réfléchissant, j’me dis que c’est vrai qu’un vrai trip musique correspond bien à Disiz la Peste.
Ils enchaîne ses derniers titres « Jeune de banlieue », puis « Inspecteur Disiz ». Fait monter une fille et un gars pour mimer « Ghetto sit com » de son avant dernier album.

Disiz La Peste sait occuper toute la scène et réveiller le public. Il ne fait pas semblant de rapper et ses textes drôles et parfois durs mais tellement réels sont agréables à écouter. Entre les titres, Disiz nous confie le plaisir qu’il a de jouer devant nous, le plaisir qu’il a de jouer avec ses musiciens… Un bon ptit concert… Disiz sonne de moins en moins Rap et de plus en plus Hip Hop !


21h15 : Rohff @ Dance Hall [Rap]

>> par Mike :

Du peuple au concert ! Dur d’accéder au devant de la scène… Et puis les gens pas super sympa pour aider à passer. Je prends quelques photos mais c’est pas mon style. Je m’éclipse et j’entend au loin un « Vous avez la rage ici ?!? » qui me fait dire que j’ai bien fait d’aller me chercher une bière (ou plus).

22h30 : Eek-a-Mouse @ The Red Frequency Stage [Reggae]
>> par Djay & Mike :

L’ambiance reggae-roots fait du bien en cette fin de festival, sympa de se retrouver tranquille, avec un des figures emblématiques du reggae des années 80. Eek-a-mouse tourne assez peu, il fallait en profiter. Les classiques s’enchaînent. Les dreads du bassiste (tout faya) touchent presque le sol… Les drapeaux jamaïcains sont levés. Et bien sûr, nos amis bretons sont là, drapeau à bout de bras. Malgré un jeu de scène assez simple, le public est motivé. Eek-a-mouse fait bien participer le public : « You smoke ganja ! » repris en chœur à sa demande par un public évidemment rallié à sa cause. Avec sa voix bien caractéristique, on prend vraiment plaisir à écouter les morceaux s’enchaîner.
Vu qu’il s’agit du dernier concert de cette scène, on a même droit à un dépassement du temps réglementaire par quelques pistes supplémentaires et le concert se termine par deux de ses meilleurs tubes « Wa-Do-Dem » et « Ganja smuggling » !

On enchaîne sur The Dandy Warhols… On est tout KO. A vrai dire, on s’est tous perdu et par miracle on se retrouve au milieu de la foule pendant le concert…

Moi là, j’ai pas le courage de conclure…
L’année dernière, au même moment, je préparais mon voyage en Hongrie pour le Sziget Festival, le plus gros festival en Europe (500 000 spectateurs, 450 artistes, sur une île sur le Danube, pendant 1 semaine… les photos sont sur cette page.
Cette année, je pars rejoindre un pote du Sziget à Barcelone… Mon vol est dans quelques heures d’ailleurs…

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