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Foals, Operator Please, Housse de Racket et Kennedy ( Inrocks Indie Club) au Grand Mix

Au Grand Mix, Les Inrockuptibles organisaient leur festival. En tournée dans toute la France, dans le but de promouvoir des jeunes groupes Pop-Rock. Comme chaque année, seule une ou deux bandes laisseront une trace dans l’industrie musicale. Attendu avec impatience, Foals, semblait être celle dont on devrait suivre la montée.

20h, sur le trottoir, déjà deux trois kids attendent, les larges portes de la salle s’ouvrent. La pièce semble bien vide quand Housse de Racket entre en piste. Cette fois, ils ne sont que deux ; une voix résonne, nous les présente : deux tennismen reconvertis en musicos. Dès les premiers riffs l’ombre de Matthew Bellamy plane sur le chanteur au polo rouge, même gestuelle, même hystérie. Les compères enchaînent avec énergie et une bonne dose de fun. Les corps commencent à remuer. Un duo avec Kennedy et une chanson dédiée aux journalises de France 2, Roland Garros oblige... On est cloué par leur maîtrise du jeu, du Rock au Funk, en passant par les beats électro, Housse de Racket sait tout faire et mieux, le fait bien. Pour une fois le tennis français a un niveau international.

Sans même y faire attention Kennedy est de retour. L’hymne de la Guerre des Etoiles retentit… Un look à la Sean Lennon, un groove pas possible. Pas besoin de groupe quand on a un Ipod, en tout cas, lui s’en accommode. Un set surprenant, explosif même. Il bouge, n’arrête jamais, descend de son piédestal pour chanter et danser parmi la foule. C’est moi ou le temps passe vite ? 30 minutes ? Ok, on s’en contentera.

Tiens, Operator Please, trois filles, deux gars. Ils ont l’air sympas, le sont sûrement. Leur Rock vif, un peu cacophonique reste toujours sur le même ton. On a déjà entendu tout ce qu’ils nous proposent. Et la chanteuse, que dire, physique à la Beth Diddo, même voix que les Noisettes… du déjà vu quoi. Avec un peu de chance Operator Please sera comme le whisky, meilleur avec l’âge… peu de chance.

Foals, ou comment faire les balances quand le public est là. L’ambiance a atteint son zénith, les kids un peu pompettes font les "cakes" sur scène avant de se faire virer par la sécurité, une fois, deux fois... allez grand va jouer. Le groupe étincelle : Rock Electro, impossible de ne pas bouger. On les voit déjà remplacer Klaxons ou Bloc Party, voire même Franz Ferdinand. Soit. En tout cas le son est là, ça bouge, les riffs se superposent, s’imbriquent, on est transporté. C’est frénétique et ça a du bon. Peut-être cette année, le festival Inrock Indie Club nous a sorti quelque chose…à suivre.

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