Juveniles, Lescop et Hot Chip jouaient sur la scène du Casino de Paris ce lundi 5 novembre dans le cadre du festival des Inrocks. Pour nous, ce sera le même plateau le lendemain à l’Aéronef pour le festival Ground Zero.
Le trio rennais Juveniles a la lourde tâche d’ouvrir la soirée. A 19h30 pétantes, le groupe commence à jouer sur une scène remplie d’instruments et devant une salle encore vide. Le public arrive très doucement. Pour ceux qui avaient raté le passage de Juveniles à la Péniche, c’était pour eux l’occasion de se rattraper et de découvrir leur musique qui mêle Synthpop et Rock britannique. Au fil des morceaux de leur « petite » discographie pour le moment, les spectateurs sont de plus en plus nombreux. Petite disco en quantité mais grande en qualité avec déjà une signature chez Kitsuné pour les EP « Ambitions » et « We are young ». Notre préférée sur leur EP éponyme s’est avérée être la même en live : « Through the night ». Juveniles nous a réservé un final explosif plein de promesses pour l’avenir avant de laisser la place à Lescop.
Son nom circule beaucoup sur le web et dans la presse papier depuis la sortie de son titre « La Forêt » et de son album éponyme au mois d’octobre. Changement d’ambiance avec celui qui n’en est pas vraiment à ses débuts. Matthieu a en effet déjà tourné avec son groupe Asyl avec qui il a notamment joué en première partie du groupe Indochine. Et ce n’est pas tout, il a aussi co-signé le titre « Les Portes du soir » sur l’album « Alice et June ». Si on revient sur ces expériences, c’est parce qu’on a retrouvé les mêmes thèmes et la même noirceur dans la musique proposée par Lescop ce soir. On était prévenu par les titres des morceaux : « La Nuit américaine », « Hypnose », « Un Rêve »… La comparaison avec Etienne Daho est inévitable aussi. Lescop fait du Lescop mais les influences sont bien présentes. Sa prestation n’a pas fait l’unanimité dans notre équipe. Egalité : deux d’entre nous ont trouvé le tout un peu mou juste après la performance de Juveniles, deux autres ont écouté attentivement, contents de voir enfin en live celui dont on parle tant. En revanche, on est d’accord sur un point : l’artiste présente avec plaisir ses morceaux, son équipe et semble très accessible. Il était possible de le rencontrer à la fin du concert au stand de merchandising au fond de la salle. C’était l’occasion d’échanger quelques mots avec lui et d’avoir un autographe.
Changement d’ambiance encore avec Hot Chip. Et la boucle est bouclée pour ce soir avec ce groupe qui comme Juveniles est passé par la Maison Kitsuné. Hot Chip nous éblouit dès les premiers morceaux par sa musique et les jeux de lumière stromboscopiques. NB : Pensez à prendre les lunettes de soleil pour leur prochain concert. Mais même les yeux fermés, on se laisse transporter par la voix d’Alex Taylor et ce mélange d’Electro-Pop qui transforme la salle en discothèque. Avec déjà cinq albums à son actif dont le dernier « In our heads » sorti en juin dernier, Hot Chip a de quoi faire danser toute la nuit sous la boule à facettes de l’Aéronef.
