Dernier jour du Main Square Festival. Un final explosif avec Franz Ferdinand, Lenny Kravitz et Moby !
Beaucoup, beaucoup de monde dès le début de ce quatrième et dernier jour. Aux sons des chansons du canadien Justin Nozuka, le public prend à nouveau un bain de soleil. Le tout jeune Justin (20 ans), emmène les spectateurs aux rythmes de son premier album « Holly ». Ceux qui n’arrivaient pas à mettre une musique sur ce visage de jeune premier ont pu reconnaître « After tonight »… Michael Franti qui a joué juste avant s’est mêlé aux premiers rangs du côté gauche de la scène. Pieds-nus comme à son habitude, il a écouté quelques morceaux de Justin et de Katy Perry prise en photo sous toutes les coutures par Julien…
Deux ballons en forme de fraises, deux flamands roses, des musiciens en costume rose sur la scène, c’est ce que le public pouvait observer avant l’arrivée de Katy Perry. Et là les garçons ont plus que jamais vu la scène en rose… La belle américaine s’est présentée en robe léopard très moulante avec un décolleté plongeant. Une tenue sans lien avec le reste du décor. Micro customisé à la main, Katy Perry commence à chanter. Après quelques morceaux, elle avoue avoir un problème de robe et met donc au-dessus un débardeur avec un éléphant pour le plus grand désespoir d’une partie de la gent masculine. « Arras est le plus bel endroit où j’ai joué » lance la chanteuse à la carrière encore très courte… Elle joue parfois quelques notes très simples à la guitare. Avec sa petite voix, elle parvient quand même à surprendre en faisant brièvement la diva face à son saxophoniste. Elle entraîne le public à danser sur « Hot N Cold » et bien sûr « I kissed a girl » malgré des problèmes de basses. La version live de cette dernière sonne différemment de la version cd. Elle se la joue provocante en allant embrasser quelques filles du public.
Autre décor avec Duffy, effet plus classe pour la chanteuse galloise et ses deux choristes-clones. Messieurs sont sous le charme, mesdames regardent les petites chorégraphies effectuées par les choristes. Révélé par son album « Rockferry », elle dévoile en live les morceaux de son album dont le plus connu « Mercy ».
Après ces trois concerts, le besoin d’action, de mouvement se faisait ressentir dans le public qui ne va pas du tout être déçu après ce qui va suivre…
Les portraits des membres de Franz Ferdinand apparaissent sur le fond de la scène. Et l’énergie qu’on attendait depuis le début de cette journée est arrivée avec un concert qui commence très fort « Do you want to », « Ulysses »… Le public n’a pas une minute de répit, même la présentation du groupe se fait en musique. Alex, le chanteur continue à jouer la guitare derrière la tête. Enfin de l’ambiance et une foule en délire ! Alex demande quand même confirmation « Est-ce que vous kiffez ? ». Ils en rajoutent une couche avec « Take me out »… Alex part en improvisation avec le public qui le suit. Ils finissent par une session Electro-Rock incroyable. A trois sur la batterie, ils se font plaisir et laisse la place à Lenny Kravitz, LA tête d’affiche de cette journée et même du festival.
Le tant attendu Lenny Kravitz ouvre le concert semble-t-il comme si c’était déjà la fin. Beaucoup de fans chantent. Les filles ne ratent pas une miette de ce qu’il dit : « C’est mon plaisir d’être avec vous ce soir ». Lenny enchaîne alors les tubes « It Ain't Over 'til It's Over », « I belong to you »… Il passe d’un instrument à un autre avec une facilité déconcertante, de la guitare au clavier en passant par le piano. Lenny qui chante au piano « I’ll be waiting » avec la place d’Arras pour décor a fait rêver plus d’une femme, fan ou pas forcément. Entourés de musiciens expérimentés, Lenny leur laisse une place entière dans son concert et les met en avant tour à tour. Les yeux du public sont rivés à plusieurs reprises sur Craig Ross, le guitariste qui joue à ses côtés. Lenny joue avec la caméra, danse, permet à des filles du public de le toucher dans l’allée située devant la scène. Il ne tient pas en place. Il rend hommage à Michael Jackson en reprenant « Billie Jean ». L’éclat de son talent dévoile les bases de son succès qui dure depuis 20 ans déjà. « American woman », « Fly away », « Let love rule » et bien d’autres chansons sont reprises en chœur par le public qui lui réserve une standing ovation. Il se met alors à genoux et admet qu’il trouve ça « incroyable ». Il ne semble pas vouloir arrêter le concert. Il joue même sur les instruments de ses musiciens. Pour un deuxième ultime rappel, il choisit « Are You Gonna Go My Way » et finit en apothéose avec un feu d’artifice et des jets de fumée. Les spectateurs en ont pris plein les oreilles et plein les yeux.
Un dimanche soir à 23h30, les gens vont-ils rester ou partir pour voir Moby. La Grand’Place ne désemplit pas. « Go » ! Entouré de grandes voix, Moby enchaîne les morceaux et plus le concert avance, plus les spectateurs se rendent compte qu’ils connaissent pratiquement toutes les chansons, peut-être pas encore celles du dernier album « Wait for me » sorti le 30 juin 2009. La version live de la chanson« Wait for me » n’a rien avoir avec la version cd. En live, des frissons vous parcourent pendant la chanson. Des petites gouttes commencent alors à tomber du ciel. Au feu mis par Moby sur la Grand’Place se mêle l’eau. Et le moment devient unique aux sons de « Raining again » ou encore « In this world » qui révèle toute la puissance de la voix de Joy Malcolm, la chanteuse qui l’accompagne. La pluie continue à tomber sur la scène mais le public continue à danser. Chaque chanson se révèle être un tube qu’on a déjà entendu et jamais oublié. C’est donc aux rythmes de « Why Does My Heart Feel So Bad », des autres tubes de Moby et sous une fine pluie que se termine le Main Square Festival 2009.
