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Les Nuits Secrètes – Jour 2 – Don Tomasino & Tutti Quanti, Peter Doherty, Naive New Beaters & more

Son nom est un trompe l’œil, le festival ne se déroule pas que la nuit. Dès 16h, le samedi et le dimanche, le Cabaret du Danger ouvrait ses portes aux curieux. Entre le catch, les concerts de Sheetah et les Weissmüller, les conférences et l’exposition, on aurait bien aimé avoir un petit programme à l’avance pour s’organiser. Finalement, comme on avait trois jours pour en profiter, on a tout testé. Première étape : la conférence sur « Le Rock rend-il le poil meilleur ? ». Diaporama à l’appui, le professeur Alex passe en revue quelques groupes de Rock poilus comme par exemple Sigue Sigue Sputnik venu tout droit du futur [Cf leur site]. Ce groupe britannique de musique New wave formé en 1984 s’était notamment fait remarquer pour avoir vendu des espaces publicitaires entre chaque morceau de son premier album « Flaunt It ». Des questions ? « Pourquoi ne pas avoir invité le groupe Cheveu ? » [Punk / Blues / Disco House] A découvrir sur Myspace

Direction l’exposition. Dans le coin droit, sont accrochées des cartes postales sur le thème des moules, à manger bien-sûr… Au milieu de la pièce, sont exposées les tapettes à mouches de Philippe Artaud. De la tapette napolitaine, à la japonaise en passant par celle pour les faux-culs en forme de cœur ou par celle des informaticiens de la marque Dell, qui aurait cru que cet objet pouvait être customisé, drôle et intéressant à collectionner. Au bout de la pièce, deux autres expositions de cartes-postales, l’une sur les cartes postales à trou, l’autre sur la nuit. Celle-là a particulièrement intéressé l’équipe de Lillelanuit.com. Un « monochrome du monde entier » intitulé aussi « Réseau social nocturne » consacré à la nuit ! Hawaï la nuit, Sète la nuit... mais pas de Lille la nuit…

En sortant, ça se passe sur le ring. Un combat de catch est lancé par l’arbitre. C’est sur le rythme de « J’arrive » de Joey Star qu’entrent en scène les catcheurs. Tout au long du week-end, les spectateurs peuvent voir les impressionnants Alexeï Petrovitch, le mafioso russe ; Driss Djaffali, le jeune espoir du catch français ; Dimitri « Rosto », un terrible grec qui n’hésite pas à écraser ses adversaires ; le mystérieux Jack Spinal, Sturry et bien d’autres…

Du côté de la Grande Scène, le groupe Don Tomasino & Tutti Quanti lance la 2ème Nuit Secrète. Ce groupe lillois, hé oui, les apparences sont trompeuses fait tout pour inciter le public à danser. Don Tomasino et ses acolytes jouent les chansons de leur premier album « Lassodicori » ou encore la musique du Parrain. Les spectateurs semblent entrer dans l’univers du groupe et il a plutôt intérêt car Don Tomasino a « les moyens de faire parler » et même danser. Sur ces paroles, il jette quelques billets à leur effigie.

En tête d’affiche de ce 2ème jour des Nuits Secrètes, Peter Doherty. Toujours le même doute sur sa présence. Mais c’est bien lui qui entre sur scène une clope au bec, un verre et une bouteille de Châteauneuf du Pape dans les mains. C’est seul avec sa guitare qu’il assurera tout au long du concert. Il faut quand même admettre que ce mec est doué. Accompagné de deux danseuses classiques et de ses fans pour les choeurs, Peter interprète les morceaux de son album solo « Grace / Wastelands » sans oublier ceux des Babyshambles comme « Fuck Forever ». Il échange beaucoup avec le public et notamment les fans des premiers rangs.

Changement d’ambiance sur la Grande Scène avec le Reggae et la Soul du groupe californien The Aggrolites. Alors qu’au Jardin le public a déjà pu écouter Montgomery et Au Revoir Simone, Calexico prend le relais. General Elektriks (au Jardin) et Naive New Beaters (sur la Grande Scène) en dernière partie de cette Nuit.

Trois rideaux argentés au fond de la scène, les lettres NNBS accrochées, le trio pseudo-américain (Paris / La Californie) peut entrer en scène. Cierges magiques qui font des étincelles sur les épaules de Eurobélix (Machines) et Martin Luther BB King (Guitare), guirlande NNBS allumée par David Broing (Chant), la fête peut commencer avec « les Aulnoyes Boys » et « les Aulnoyes Girls ». Avec les chansons de son premier album « Wallace » Electro / Rock / Hip-Hop et notamment leurs titres « Get Love », « Live Good », « Can’t choose », Naive New Beaters enflamme la foule devant la scène . « Est-ce que tout le monde il est chaud comme des fricadelles ? » lance David. Il ne laisse pas une minute de répit au public. Ils ont remarqué que les filles voyaient souvent moins bien que les garçons en concert. « On a trouvé la solution » continue David, « les garçons portent les filles sur leurs épaules ! ». En guise de rappel, Naive New Beaters redonne une dose de « Get Love » aux spectateurs ravis.

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