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Les Nuits Secrètes – Jour 3 – Horace Andy, Marianne Faithfull & more

Dimanche après-midi, l’ambiance était encore plus familiale que les autres jours. Et la moyenne d’âge plus élevée pour les concerts de la Grande Scène avec la présence de Marianne Faithfull comme tête d’affiche de cette dernière Nuit Secrète 2009.
Atmosphère plutôt intimiste en ce début d’après-midi avec Hugh Coltman et Saule et les Pleureurs à la Grande Scène. Ambiance Hip-Hop au Jardin avec les locaux Feini-X Crew lauréat du tremplin « L’Ascenseur », l’exotique Curumin.

Pendant ce temps au Cabaret du Danger, le catch continue. Aujourd’hui, l’espoir du catch français Driss Djaffali se démène dans un combat difficile. L’arbitre en perd son latin : « Je n’arrive pas à donner de noms aux prises même si c’est mon métier. » Le match est interrompu par d’autres catcheurs qui lancent un défi 3 vs 3. Rendez-vous après le concert de Sheetah & les Weissmüller. Le groupe en est à son sixième concert depuis le début du festival. « Nous avons besoin de vous » avoue le chanteur. Bizarre en fait comme remarque (Cf. La fin de la review). Accompagné de deux Weissülettes, le groupe lillois entraîne le public dans son univers Rock Garage Psychédélique. C’est à coups de fessés qu’il continue le concert et il parait que « ça fait du bien ». Le chanteur jette sa chemise pleine de sueur qui tombe sur le batteur qui l’envoie à son voisin. Il y a du spectacle et le groupe « a envie de beaucoup échanger de l’énergie, du fluide » avec le public. Avec un nom comme ça (Sheetah), impossible de manquer la séquence jungle avec le chanteur qui se prend pour Tarzan et les Weissmullettes en panthère. Fin du concert, place au catch. Le chanteur ne peut s’empêcher de provoquer les cactcheurs : « Le catch, c’est du chiqué ! ».

On inverse donc les rôles : deux catcheurs qui font du Rock et deux rockeurs qui font du catch. Drôle ! Jack Spinal & S’N’B’ vs Rosto & son coéquipier avant que Driss Djaffali monte à nouveau sur le ring pour affronter Alexeï Petrovitch. Jusquà ce que ça dégénère et que les six se retrouvent sur scène. Rendez-vous au concert de Marianne Faithfull à la Grande Scène, de Horace Andy au Jardin.

Aux alentours de 22h30, émanent du jardin les premières (et dernières) sonorités reggae du festival. Les musiciens s’installent, font les réglages de dernière minute sous l’œil attentif du public. Quand le concert commence, Horace Andy n’est toujours pas sur scène ; il entretiendra le suspens jusqu’au dernier moment. Petit à petit, ce moment approche ; Horace Andy arrive en sautillant et on comprend directement que la star, c’est lui. Une avalanche de sourires déferle alors sur tous les visages, le reggae a ce pouvoir. L’ambiance est absolument magistrale, tout le monde a l’air heureux (même les personnes assises au fond du jardin et qui sont trop fatiguées pour danser), se balançant au rythme du skank, sautillant sur chaque temps, profitant de chaque note. Car le concert sera court, tout le monde le sait. A cet effet, les premiers rangs se battent pour immortaliser le passage de la légende jamaïcaine à Aulnoye-Aymeries ; seulement, les vigiles ne sont pas de cet avis. Il semble que personne n’ait réellement compris l’animosité des vigiles envers les photographes ; pas même Horace Andy qui, à un moment donné, s’arrête de chanter, prend la pose et souffle aux public : « take your picture ». Les opportunistes n’oublieront probablement jamais ce moment. Après ça, les chansons s’enchainent sans heurts ; parmi elles, une reprise de Massive Attack – pour le symbole. Le concert s’achève, le public se disperse de-ci de-là : la soirée est loin d’être terminée.

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