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Main Square Festival – Jour 1

Cette année, les aventures du Main Square festival se suivaient avant même que les festivités aient commencé. Dans les derniers épisodes, France Leduc à la tête de la société organisatrice du festival apprenait sa révocation par Live Nation, une décision qu’elle a immédiatement contestée. La bataille ne fait que commencer. Mais Live Nation a « confirmé la bonne tenue du festival et tenu à rassurer ses fans sur les conditions de son bon déroulement » par ce message publié sur le site officiel. Pour le 1er jour de festival, la préoccupation principale des festivaliers est la météo car même si le soleil est au rendez-vous comme l’an dernier, ce ne sera que temporaire…

Pour son édition 2010, le Main Square a été transféré de la Grand’Place à la Citadelle d’Arras. Un changement qui permet une plus grande liberté de circulation pour le public et d’aménagement pour l’organisation avec par exemple pour la 1ère fois l’installation de deux scènes, la (très) grande scène et la Green Room. Quel chemin parcouru pour Spaceship Operatorz qui du tremplin Musiques de RU à Lille 3 en février se retrouve sur la nouvelle « petite » scène du Main Square festival en tant que vainqueur du tremplin Pas-de-Calais Music Tour ! La nouvelle configuration à trois membres (au lieu de deux) rend très bien. La pression de l’ouverture du festival est masquée par leur joie d’être là. Leur reprise de « Still D.R.E. » fait réagir et danser les premiers rangs. Un groupe qui va sûrement encore faire parler de lui.

Si la Green Room est couverte, ce n’est pas le cas de la Grande Scène. Pour les spectateurs qui n’avaient pas prévu les accessoires indispensables à tout bon festivalier surtout dans le Nord (K-way, parapluie voire cuissardes, ponchos…), la douche est soudaine. Le premier concert est retardé. Pony Pony Run Run monte finalement sur scène et tente de soutenir le public. Gaëtan, le chanteur prend quand même le temps de dire quelques mots entre les morceaux. Les spectateurs semblent avoir du mal à rentrer dans ce concert mais le freeze du groupe au milieu d’une chanson et « Hey You » font bouger la foule. Ce trop court concert permet de supporter un peu plus facilement les conditions climatiques.

Les pieds dans l’eau (surtout pour ceux qui sont en tongs), les cheveux mouillés, les yeux tournés vers le ciel, le public attend La Roux. Le ciel se couvre, et c’est sous les éclairs que le groupe entame son concert et enchaîne les morceaux. La pluie empêche de profiter pleinement de la prestation, l’interrompt même, le spectacle est donc sans saveur pour certains spectateurs qui ont l’air désespéré. Elly Jackson, la chanteuse vêtue d’un long manteau garde un peu ses distances avec les premiers rangs pour ne pas glisser. Les plus chanceux s’étaient déjà réfugiés sous le chapiteau de la Green Room pour voir les Lillois de Curry & Coco.

Pour faire patienter le public avant l’arrivée de Jamiroquai, la caméra balaye la foule. Pour attirer l’attention, certains n’hésitent pas à montrer leurs fesses. Une image furtive du match de Coupe du monde Uruguay/Ghana apparaît. La foule est de plus en plus importante devant la grande scène pour cette date sold out. Jay Kay arrive enfin sur la scène avec sa coiffe d’indien. Impressionnant de voir ce groupe d’une dizaine de personnes sur scène, mais le concert l’est moins que ce qu’on pouvait imaginer.

Les 35 000 personnes se serrent devant la Grande Scène pour l’événement le plus attendu de la journée : le concert des Black Eyed Peas. De moins en moins de place pour circuler, d’endroits stratégiques pour bien voir la scène. A l’arrivée du groupe américain, une petite fille crie « C’est les Black Eyed Peas ! » Beaucoup d’enfants se trouvent parmi le public. Il faut dire que le Main Square a joué la carte « famille » en proposant l’entrée gratuite aux enfants de moins de 10 ans. Aïe le son dès les premières notes de « Let’s Get Re-Started » ! Les Black Eyed Peas font immédiatement chanter et danser une bonne partie des spectateurs avec cette référence à l'album « Elephunk ». Ils continuent avec les morceaux de leur nouvel album « The E.N.D. » comme « Meet Me Halfway ». Le spectacle se passe aussi bien devant qu’au fond de la scène avec les images projetées et les lumières qui fusent en tous sens. Le flow de Will.I.Am s’avère très efficace. Le show continue avec les danseurs pour « Imma Be ». Si l’écoute du nouvel album avait pu nous laisser indifférent par rapport aux albums précédents, les chansons en live font leur petit effet, et on apprendrait bien les chorégraphies, même celle des robots. Les mecs de la rédac’ ne sont pas d’accord bizarrement... Les sourires des membres du groupe effacent la peur d’un concert trop lisse, trop calculé… Fergie casse le show Black Eyed Peas par quelques chansons solo comme « Glamorous »… Pas le temps de s’ennuyer durant ce morceau, les esprits s’échauffent près de nous. Tout est bien qui finit bien. Et tout est vite oublié pendant le set de Will.I.Am qui balance quelques sons electro dont un hommage à Michael Jackson et « One More Time » de Daft Punk… Changement de tenue pour Fergie, encore plus sexy pour « Boom Boom Pow ». La fin n’est pas surprenante puisque les Black Eyed Peas achèvent ce concert avec « I Gotta Feeling », maintes et maintes fois entendu depuis le buzz du flashmob de B.E.P à Chicago.

Il ne fallait pas partir trop vite pour revoir Fergie sur la scène en compagnie de David Guetta pour une grande première : l’interprétation sur scène de « Getting Over You » avec Chris Willis. David Guetta a enchaîné avec « Sexy Bitch » pour transformer la Citadelle d’Arras en dancefloor géant…

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