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Main Square Festival Jour 1

Nous voici arrivés au Main Square Festival 2017 en ce vendredi après-midi nuageux ! Les bouchons et la météo incertaine n’auront pas eu raison de notre enthousiasme. Le temps de passer les contrôles de sécurité et de récupérer notre bracelet cashless qui sert, depuis 2016 à payer l'ensemble des dépenses sur le site du festival, que le concert des gascons The Inspector Cluzo a débuté.

Malheureusement nous n’aurons pas eu l’occasion d’écouter North Rain qui a donné le coup d’envoi du festival sur la Greenroom. The Inspector Cluzo nous viennent donc de Gascogne comme ils se plaisent à le rappeler à la fin de leur set et dans leur langue s’il vous plaît ! Le duo distille son rock puissant avec une bonne humeur très communicative. La pluie fait une petite apparition mais le public n’en a que faire. On ne sait pas si les foies gras et les rillettes bio que font les deux compères, le reste du temps, sont goûteux mais une chose est sûre pour le rock ils sont plus que bons !

Le temps de parcourir les stands de nourriture divers et variés, nous arrivons sur la Green Room ou The Noface se produisent. Suite au split du groupe lillois connu et reconnu Skip The Use, quatre membres (sauf Mat Bastard qui a préféré se la jouer solo…) ont créé ce quintet et le résultat est vraiment très sympa. La voix puissante de la chanteuse nous transporte sans effort. Visuellement, les musiciens en costume et tous masqués en opposition avec Oma qui chante « à découvert » fait son petit effet. Niveau musical rien de bien nouveau : du bon rock où guitares et batterie se mêlent. Le public aime et nous aussi ! A noter que leur premier album devrait sortir en septembre.

Alors que The NoFace continue leur set, on entend les basses de la Main Stage résonner… C’est Frank Carter & The Rattlesnakes qui y font monter la température d’un cran !  Les Rattlesnakes sont anglais et sont emmenés par l’énervé Frank Carter, ancien leader de Gallows. Le punk est leur maître mot. Guitares poussées à l’extrême tout comme la voix de Frank. Et le moins qu’on puisse dire c’est que ce dernier sait mettre l’ambiance. A peine deux chansons et le voilà à faire coucou au public. Lorsqu’il nous annonce une chanson d’amour il demande au public d'attraper son partenaire et de l’embrasser pendant les trois prochaines minutes « in The french way ! ». Puis il fait courir les gens en cercle, leur demande de recommencer parce que le résultat n'est pas à la hauteur de ses attentes. Frank parle beaucoup mais peu importe car il sait nous faire rire !

On passe un excellent moment avec eux, mais le temps file vite et il nous faut déjà nous rapprocher de la Greenroom pour écouter Don Broco. Ils nous viennent tout droit d’Angleterre, de Bedfordshire pour être précis. Et ils ne mettent pas longtemps à ambiancer un public de plus en plus présent. Avec leur rock furieux aux légers accents de métal, on n’est pas surpris de voir les gens se mouvoir rapidement et en redemander.

Heureusement, les deux scènes sont proches, et il nous faut peu de temps pour rejoindre la Main Stage et s’installer tranquillement pour écouter Biffy Clyro. Que de bonnes surprises en ce premier jour de festival et on est convaincu que cela va continuer avec le trio écossais. Plus présents ces dernières années dans les festivals français que dans les salles, on est contents de les retrouver ! Les rockeurs un peu intellos savent jouer. L’air de rien, ils envoient leur rock puissant dont les basses font vibrer le sol. Le public manifeste sa joie bruyamment et le groupe le remerciera à de nombreuses reprise « Merci beaucoup people ! We are Biffy F***ing Clyro ! »

Pendant ce temps, Machine Gun Kelly (MGK) retourne la Greenroom ! Ça pogote dans tous les sens. Il faut dire que le jeune homme a su, en trois albums s’imposer sur la scène rap internationale, gagnant trois victoires consécutives au talent show de l'Apollo Theater. On ne reste pas longtemps à l’écouter car on frémit déjà d’impatience à l’idée de voir les mythiques System of a Down.

Leur venue, assez rare en Europe, est un événement. Car les Américains d’origine arménienne sont considérés pour beaucoup comme des légendes. Leur inventivité, leur capacité d’adaptation et leur maîtrise musicale en font un groupe difficile à classer dans une catégorie ou une autre. La nuit tombe sur la citadelle d’Arras et une explosion d’applaudissements et de hurlements répond aux lumières qui s’éteignent. C’est parti pour une heure trente de rock-métal jouissif ! La voix charismatique de Serj Tankian a une tessiture impressionnante, les guitares sont tendues à l’extrême et les riffs s’enchainent. On a parfois un peu de répit avec des morceaux plus lents mais toujours très puissants (« Lost in Hollywood » ou « Lonely Day »). Mais le public ne compte pas en rester là et en redemande. On n’a pas vu le temps passer, et on aurait bien continué la grand-messe un moment, malheureusement, le groupe finit sur « Toxicity » et « Sugar ». et puis ils s’en vont… On regrette juste un peu le manque de communication du groupe. Même s’ils sont visiblement contents de l’accueil, on aura juste le droit à quelques mots prononcés : « You guys are beautiful ! Look at you ! » et un « Merci France » qui clôt en beauté ce set intense.

Pas le temps de souffler,  la nuit ne fait que commencer ! Sur la Greenroom, Soulwax fait danser la foule au son de son électro rock rythmé et plus tard Vitalic ODC prend le relais sur la Main Stage. Puis les festivaliers danseront jusqu’à une heure tardive sur les mix des Dj’s d’Above & Beyond.

 

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